Pourquoi un site Internet mobile est indispensable Le browsing sur mobile est déjà une réalité

A mesure que les usages du mobile gagnent en maturité, le surf sur mobile se développe. Selon une étude réalisée par GroupM pour SFR, les applications ne constituent pas la plus grosse porte d'entrée à l'Internet mobile aux yeux des mobinautes. Le portail de l'opérateur, l'utilisation d'un moteur de recherche ou la saisie directe d'une URL dans un navigateur mobile sont plus souvent cités par les possesseurs de smartphones comme des façons d'accéder à l'Internet mobile. "L'appétence pour les applications mobiles ne se dément pas, relativise Sébastien Berten, PDG de l'agence Backelite. Mais leur succès est en partie dû au fait qu'elles ont pallié le manque de services disponibles en browsing".


La clientèle d'une marque n'est pas forcément utilisatrice de smartphones et encore moins d'iPhone. Même si l'usage de ces téléphones intelligents explose, ils ne représentent qu'un tiers des téléphones vendus en France en 2010, selon GFK. Ne pas disposer de site mobile, c'est donc se couper d'au moins deux acheteurs de téléphones en France sur trois, qui n'ont pas forcément accès à des applications mobiles. Certains acteurs l'ont déjà compris comme le PMU, dont plus de la moitié de l'audience Internet mobile (environ 250 000 visiteurs uniques par mois) est générée par son site mobile, au détriment de son application iPhone. Le PMU s'est en effet rendu compte que les possesseurs de terminaux Samsung étaient sur-représentés parmi ses visiteurs. 


Depuis l'ouverture des applications mobiles au grand public, les sites Internet mobiles ont pris un coup de vieux dans l'esprit des marques et autres éditeurs de services. Victimes d'une sorte de "syndrome Wap", les sites mobiles ont pourtant bien évolué, notamment grâce à l'intégration progressive du HTML 5. "Il est aujourd'hui possible de reproduire une expérience utilisateur similaire à celle d'une application, indique Patrick de Carvalho, directeur associé de l'agence Wayma. La plupart du temps, les applications n'utilisent d'ailleurs pas les couches matérielles des téléphones et pourraient parfaitement tenir dans un site".