Les inventeurs autoproclamés de Facebook en veulent plus

Près de trois ans après avoir signé un accord à l'amiable pour abandonner leurs poursuites, les jumeaux Winklevoss estiment à nouveau avoir été floués.

 Nouveau rebondissement dans l'affaire opposant Facebook aux frères Winklevoss. Ces deux jumeaux, qui se considèrent comme les véritables inventeurs de Facebook, veulent relancer leurs poursuites. Ils avaient pourtant accepté début 2008 de s'entendre avec le réseau social, en échange d'actions de la société et d'une somme d'argent. L'ensemble avait été évalué 65 millions de dollars.

L'affaire remonte aux débuts de Facebook en 2004. Co-fondateurs d'un réseau social baptisé ConnectU, Cameron et Tyler accusaient Marck Zuckerberg, leur camarade de classe à Harvard, d'avoir volé leur idée. Pour éviter un procès, Facebook avait préféré trouver un accord financier.


Les frères Winklevoss demandent désormais que cet accord soit cassé. Ils estiment en effet qu'ils n'ont pas reçu assez d'argent à l'époque. Selon eux, Facebook aurait surévalué l'entreprise, de manière à limiter le nombre d'actions accordées aux plaignants. Un argument que ne réfutent pas les avocats du réseau social, qui ajoutent cependant que rien n'obligeait Facebook à dévoiler sa valorisation.

La justice semble sceptique face aux revendications des frères Winklevoss. Un juge fédéral a déjà refusé de leur permettre de rompre leur accord, tout comme l'avait fait un autre juge en juin 2008.