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MVNO (pour Mobile Virtual Network Operator en anglais)… Sous ce sigle sibyllin se cache l'un des phénomènes les marquants de l'industrie du mobile au cours de cette dernière décennie : l'ouverture à la concurrence de marchés nationaux historiquement oligopolistiques. Un opérateur de réseau mobile virtuel est un opérateur de téléphonie mobile qui, ne possédant pas de licence de fréquences ni de réseau propre, contracte des accords avec les opérateurs mobiles de réseaux (MNO) pour leur acheter du trafic et des minutes de communications qu'ils revendent ensuite sous leur propre marque à leurs clients.

 

En Europe, les pionniers sont apparus autour des années 2000 : au Royaume-Uni avec Virgin Mobile, lancé en 1999, et surtout dans les pays nordiques (Danemark, Suède, Finlande). Aujourd'hui, Jupiter Research recense plus de 200 MVNO en Europe. En France, la vague des opérateurs mobiles virtuels a pris sa source en 2002 avec Transatel, et s'est amplifiée en 2004 avec les lancements des MVNO grand public Debitel et Breizh mobile, avant de déferler en 2005 et 2006. De trois opérateurs il y a trois ans, le marché mobile français en compte aujourd'hui une quinzaine.

 

Pourtant, le modèle économique est loin d'être stable. Deux ont déjà jeté l'éponge - Ten, racheté par Orange, et Debitel, en cours de rachat par SFR ; les autres rentrent difficilement dans leurs frais. Quand à leur part de marché, elle atteint difficilement les 4 %.

 

Les conditions d'accès au marché du mobile en France sont-elles satisfaisantes ? Quels sont les freins au passage à la concurrence des clients des opérateurs historiques ? Le modèle MVNO est-il rentable ? Quelles sont les clés de la réussite ? Y a-t-il encore de la place pour de nouveaux entrants ? Le JDN a enquêté.

Réalisé par Emilie LEVEQUE, JDN 25/10/2007
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