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Fagottini au jambon cru Fleury Michon
 
Fleury Michon avait lancé des plats cuisinés de pâtes en doypack en 2006 : trop chers pour les consommateurs. Photo © Fleury Michon
 

40% des ventes étant réalisées par des marques distributeurs, le prix reste évidemment le nerf de la guerre. D'autant plus que les marques sont sous pression entre hausse des matières premières et tensions sur le pouvoir d'achat.

Les plats cuisinés frais coûtent ainsi presque 2,5 fois plus cher qu'au rayon épicerie et 70% plus cher que les plats cuisinés surgelés (source : IRI, CAM cumulé septembre 2007).

 

Des plats cuisinés vendus entre 3 et 5 euros

Sur ce point, pourtant, les deux marques semblent en accord : pas question de se lancer dans une guerre des prix. Tous les plats sont vendus entre 3 et 5 euros.

C'est l'innovation qui permet aux deux marques de justifier des prix un peu plus élevés et donc de maintenir leurs marges.

Même si ça ne marche pas à tous les coups : Fleury Michon a du arrêter ses doypacks de pâtes, une gamme lancée en juillet 2006. "Malgré une recette riche en farce, les consommateurs n'étaient pas prêts à payer 4 euros pour des pâtes", regrette Hervé Dufoix.

 

Les deux fabricants font face à la hausse des matières premières

Si aucun des deux acteurs ne compte baisser ses prix, la tactique est différente sur la hausse des matières premières. Fleury Michon affirme qu'elle va rogner sur ses marges, tandis que Marie espère négocier des hausses de tarifs avec la grande distribution. Ce qui ne l'a pas empêchée de provisionner 9 millions d'euros dus à la flambée du coût des matières premières


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