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Un tiers des enquêtes Tracfin durent plus d'un an. © JDN / Rudy Salin
 

L'enquête est terminée. Comme un tiers des recherches menées par Tracfin, elle se sera étalée sur plus d'un an, "car il est souvent pertinent d'observer l'évolution dans le temps d'une opération de blanchiment, de voir si après une première alerte, nous en recevons une deuxième", explique François Werner, qui ambitionne cependant de réduire le temps moyen des enquêtes. Avant de passer la main à la justice, le dossier est examiné par un magistrat affecté à Tracfin, qui "valorise le dossier pour qu'il tienne la route sur le fond et la forme. Il juge également s'il y a assez d'informations pour ouvrir une procédure." Le OK définitif est en revanche donné par François Werner et Philippe Defins. En 2005, sur 120 condamnations pour blanchiment d'argent, "une part très significative, voire majoritaire", avait au préalable été traitée par Tracfin, assure François Werner. Ce dernier regrette de ne pouvoir suivre précisément le devenir des dossiers Tracfin, car "quand une affaire est classée, ce n'est pas une victoire pour nous".

Outre le magistrat, Tracfin dispose d'un tout nouveau service institutionnel. Son rôle ? "La veille juridique et la communication de Tracfin notamment", répond Christian Muller, qui dirige le service. C'est également à lui et à ses troupes (7 personnes) de participer aux divers groupes de travail internationaux (Gafi, Egmont), d'œuvrer à l'harmonisation des méthodes et de faciliter le transfert d'informations avec l'étranger. Le service institutionnel sensibilise également les professions concernées à leur obligation de déclarations de soupçons. Une mission qui est appellée à prendre de l'ampleur.

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