Banques : le krach silencieux Banques grecques : - 51% depuis janvier 2011

On s'en doute, le cours de bourse des trois premières banques grecques (la National Bank of Greece, EFG Eurobank Ergasias et Alpha Bank) ne va guère mieux que le pays lui-même. En moyenne, il n'atteint plus que 20% de sa valeur de février 2003 et la moitié de celle de janvier 2011.

Il est loin le mirage d'une Grèce florissante, quand l'indice caracolait à 307 points, en décembre 2007 (indice 100 en février 2003).

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L'indice grec reflète la moyenne des cours de National Bank of Greece, EFG Eurobank Ergasias et Alpha Bank de février 2003 à septembre 2011. © JDN

Parmi les trois premières banques du pays, il n'y en a pas une pour rattraper l'autre. Toutes ont connu une évolution parallèle de leur cours de Bourse, oscillant au gré des crises secouant le pays.

Dégradées à "CCC" par l'agence de notation Standard & Poor's en juin 2011, les trois banques semblent avoir perdu définitivement la confiance des investisseurs.

Un seul exemple : le 29 août 2011, EFG Eurobank et Alpha Bank ont annoncé leur fusion, assortie d'une injection de capital d'un fonds qatari. Les cours ont gagné ce jour-là 29% pour EFG Eurobank et 30% pour Alpha Bank. Depuis, ils ont perdu respectivement 37% et 21%.