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Une paires de Doc Martens Photo © DR
 

A l'écouter, Marcos Hernandez n'avance que grâce au hasard. S'il s'est lancé dans l'importation de chaussures Sebago, c'est parce qu'il est passé devant une devanture qui en présentait à Megève en 1973. Ces chaussures américaines lui rappelaient celles qu'il portait enfant grâce à son père, responsable de la Croix Rouge dans l'après-guerre.

Même hasard pour les Doc Martens. En 1979, lors d'un voyage en Angleterre, il est sur la route pour aller visiter une usine de chaussures de Northampton lorsqu'il s'arrête dans une station service. Les chaussures du pompiste qui lui plaisent tant sont justement fabriquées dans l'atelier où il se rend. Il travaille alors pour Bowen et décide de lui faire commercialiser en France ces chaussures dont la semelle est fabriquée par un certain docteur Martens. Problème, le succès est tel que le praticien allemand vend ses semelles à tous les fabricants qui le lui demandent. "Rapidement, les copies étaient plus nombreuses que les originales", se souvient Marcos Hernandez, qui préfère alors abandonner la partie.

S'il a permis au monde de découvrir ces chaussures incontournables, sa quête de nouveaux modèles semble sans fin. C'est encore lui qui distribue les premières Converse en France. Après les 156.000 paires écoulées en six mois, la marque américaine décide de lui racheter la distribution "avec des indemnités conséquentes", avoue-t-il. Même scénario pour Nike.

"Le magasin de chaussures n'est plus quelque chose de rentable"

Aujourd'hui, il se lance dans un nouveau projet. Avec un ami, il décide d'investir internet sous la marque Markowski. "Le magasin de chaussures n'est plus quelque chose de rentable", explique-t-il. Son pari : vendre des chaussures de grande qualité à partir de 135 euros quand elles valent au moins le double en magasins.


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