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L'album 42 de Dragon Ball. Photo © Glénat
 

La France a longtemps été le plus grand consommateur de mangas au monde après le Japon. Si, depuis deux ans, les Américains sont passé devant, une génération de Français a grandi en lisant ces BD nipponne.

Pourtant, sans Jacques Glénat, cette passion n'aurait peut-être jamais débarqué en France. En 1989, lors d'un voyage au Japon, le patron des éditions qui portent son nom découvre Akira, qui sera le premier manga publié en France en 1990.

C'est Dragon Ball, dont le dessin animé passe déjà à la télé, qui suivra trois ans plus tard. Cette série détient toujours le record des ventes en France avec 17 millions d'exemplaires écoulés.

40% des ventes de BD en France

"Contrairement à la BD franco-belge, le manga japonais a tout de suite conquis un public bien spécifique : les adolescents", explique Stéphane Ferrand, directeur éditorial de Glénat Manga. "Les histoires, les dessins, le format de 200 pages et un prix inférieur aux albums traditionnels correspondent à cette population."

"Le manga a conquis le public adolescent"

Aujourd'hui, les mangas représentent 40% des ventes de BD en France et la tradition franco-belge n'a pas souffert de l'arrivée de ce nouveau public. Le précurseur, Glénat, est aujourd'hui le premier éditeur français de mangas avec 35% de parts de marché.

Et le phénomène n'est pas prêt de s'essouffler d'après Stéphane Ferrand. "Aujourd'hui, nous proposons des mangas à destination d'un public adulte pour suivre l'évolution de la première génération d'amateurs." En 2007, Glénat publie 124 volumes et compte en sortir 155 en 2008.


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