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Frédéric Pau est directeur des programmes et de la marque NRJ. Photo © / JDN
 

"Je me lève à 6 heures le matin avec NRJ et je me couche après minuit avec NRJ", raconte Frédéric Pau. Un véritable sacerdoce, mais il aime ça.

Car Frédéric Pau est un "pur produit maison". "Je suis entré à NRJ à 15 ans et je n'en suis plus jamais reparti" s'amuse-t-il.

Depuis, il est passé successivement de réalisateur à responsable d'antenne, puis directeur d'antenne pour être finalement nommé à la tête de la programmation de la radio "100% hit".

Des journées la tête dans la musique

"J'écoute le "6-9" en me levant et en allant au travail. Ensuite on fait un débriefing complet de l'émission : comment on a réagi ou pas à tel événement, les points drôles et importants de l'actu…".

La journée de Frédéric Pau est une véritable course : entre deux déjeuners avec des responsables de maisons de disques, il enchaîne les réunions.

Frédéric Pau s'occupe aussi bien de la programmation artistique de la prochaine cérémonie des NRJ Music Awards à Cannes, que de sélectionner parmi la cinquantaine de nouveaux disques qu'il reçoit par semaine ceux qui passeront à l'antenne. "Nous nous réunissons à trois chaque semaine pour écouter intégralement tous les disques", assure Frédéric Pau. "J'aime tout : le rap, la pop, la dance… NRJ doit rester une radio non segmentante".

"Nous nous réunissons à trois chaque semaine pour écouter intégralement tous les disques"

Mais à présent, il faut aussi compter avec Internet. "Je passe plusieurs heures par jours sur YouTube ou sur notre site MyNRJ.com, où les auditeurs peuvent déposer leur chanson", se réjouit-il.

"Pendant la coupe du monde de rugby, on a ainsi repéré une parodie de Fatal Bazooka sur Sébastien Chabal. On l'a passée à l'antenne et ça a fait un carton !"

"Ma fierté, c'est mon équipe", explique-t-il. "C'est comme au foot; je suis l'entraîneur, mais ce qui compte, c'est d'abord la qualité des joueurs". A 36 ans, il avoue ne guère avoir le temps de voir sa famille. "Mais ma femme ne me le reproche pas encore", rit-il.


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