Franchise Starbucks : les profils recherchés par l'enseigne

Franchise Starbucks : les profils recherchés par l'enseigne Très expérimenté, bien implanté, doté d'un apport financier conséquent : voici les critères exigés pour ouvrir une franchise Starbucks.

Avec une première ouverture à Bordeaux en septembre, suivie de Lille quelques jours plus tard, Starbucks Coffee fait ses premiers pas en franchise dans l’Hexagone. Sa stratégie : poursuivre son développement en propre dans les villes historiques que sont Paris, Lyon et Marseille et donner l’opportunité à des entrepreneurs de couvrir les autres grandes agglomérations françaises. Une chance réservée à un profil très précis de candidats, qui doivent remplir toute une série de critères.

"Nos franchisés doivent avoir une expérience significative et opérationnelle en restauration et avoir déjà travaillé avec une enseigne nationale, voire internationale"

Connaître la franchise et la restauration

Le directeur franchise de Starbucks France, Christophe Borgnis, est clair : "Nos franchisés doivent avoir une expérience significative et opérationnelle en restauration et avoir déjà travaillé avec une enseigne nationale, voire internationale". Les premiers affiliés de la chaîne ne font d’ailleurs pas exception : à Bordeaux, c’est un ancien franchisé McDonald’s et Paul qui a ouvert deux salons de café sous l’enseigne, et à Lille, un patron de plusieurs établissements Quick.

Un moyen d’ouvrir plus rapidement et plus efficacement, en mutualisant par exemple les fonctions supports comme les ressources humaines ou la comptabilité, mais aussi de ne sélectionner que des entrepreneurs expérimentés.

Maitriser sa zone d’implantation

Autre condition sine qua none pour devenir franchisé Starbucks : connaître parfaitement la région dans laquelle ouvriront les salons de café. "Cela signifie que nous recherchons des chefs d’entreprise implantés dans une même zone depuis plusieurs années et qui connaissent parfaitement le tissu local", insiste Christophe Borgnis.

Quelques villes sont encore disponibles comme par exemple Nîmes, Montpellier, Nice ou Perpignan

Pour l’instant, le réseau vise seulement quelques grandes villes comme Toulouse, Nantes, Rennes et Strasbourg, les agglomérations de taille moyenne n’étant pas à l’ordre du jour à moyen terme. Dans la plupart des zones ciblées, Starbucks a déjà trouvé le franchisé qui couvrira le territoire donné. Mais d’autres sont encore disponibles comme par exemple Nîmes, Montpellier, Nice ou Perpignan.

Disposer de 300 000 euros

Ouvrir un Starbucks mobilise un certain capital. D’autant que, selon la stratégie de l’enseigne, un franchisé a vocation à ouvrir plusieurs salons sur sa zone. "Dans les 15 premières villes de France, il y a de la place pour 5 à 10 implantations", estime le directeur franchise. Raison pour laquelle l’enseigne ne retient que les candidats disposant d’un apport personnel minimum de 300 000 euros – avant emprunts bancaires – voire plus, selon le projet.

Adhérer aux valeurs de l’enseigne

Devenir franchisé Starbucks, c’est aussi "devenir ambassadeur de la marque", peut-on lire sur le site de l’enseigne. Aucun droit à l’erreur, donc. "Nous prenons le temps de choisir nos franchisés, notamment afin de nous assurer qu’ils partagent les mêmes valeurs que Starbucks que sont l’authenticité, le partage, la diversité et l’envie de faire des choses pour la communauté", complète le directeur franchise.

C’est à la seule condition de remplir l’ensemble de ces critères qu’un dossier de candidature, déposé sur le site de Starbucks, sera sélectionné. Restera, ensuite, à rencontrer l’enseigne et séduire les décisionnaires à l’unanimité.