Corriger ses défauts professionnels

 

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"Quoi qu'il se passe dans l'entreprise, j'ai toujours l'impression que mes collègues et moi sommes les derniers au courant, que ce soit pour les bonnes et les mauvaises nouvelles. Pour ne pas être perdus, il faut se construire un réseau d'informateurs en interne", regrette Simon (voir son témoignage).

 

Les signes qui ne trompent pas

» Vos collaborateurs ne semblent jamais vraiment surpris quand vous leur faites une annonce importante, comme s'ils étaient déjà au courant.

» Il est arrivé que certains viennent vous voir pour demander, directement ou non, confirmation d'une décision en train d'être prise par la direction.

 

Le temps et la confidentialité : deux argments pour moins communiquer

Donner peu d'explications à son équipe est un réflexe assez naturel. Premièrement, cela prend du temps et, entre la réunion du comité de direction, le dossier X à boucler et les dix coups de fil à passer, prendre une demi-heure pour informer ses collaborateurs de telle ou telle décision n'est pas une priorité. Pourtant, cela peut être non seulement un gain de temps - mieux informés, ils rendent du meilleur travail - mais aussi un vrai moteur de cohésion et de confiance.

 

 
La culture du secret est l'ennemi de la confiance ©
 

Deuxièmement, tout ne peut pas être dit. Certaines entreprises ont d'ailleurs dans leur culture un goût prononcé pour le secret. Sans trahir vos engagements de confidentialité, votre rôle d'intermédiaire vous oblige néanmoins à un minimum de communication, au risque sinon de voir se diffuser les bruits de couloir. Il est possible de donner à vos collaborateurs les clés pour qu'ils ne se sentent pas exclus totalement du cercle des nantis.

 

Communiquer sans sortir de son rôle

Avant de se lancer dans une communication, il s'agit de se poser deux questions :

» Dans quelle mesure l'information est-elle sensible ? Peut-elle notamment avoir des conséquences sociales ?

» Les rumeurs circulent-elles déjà ?

Il ne s'agit pas de tout dire, bien entendu, mais de montrer à vos collaborateurs que vous les savez intelligents et capables de comprendre certains enjeux. Attention néanmoins à garder sa position de manager : "faire beaucoup de communication ne signifie pas toujours pleurer avec les uns et les autres, met en garde Pierre-François Brès. Lorsque vous devez communiquer sur une décision avec laquelle vous n'êtes pas totalement d'accord, vous pouvez le dire tant que vous restez ferme sur ce qui est votre rôle : sa mise en œuvre."


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