C'est le moment que redoutent les candidats : les questions du recruteur les
amènent souvent loin de la sécurité de leur discours rodé sur leur parcours.
Evidemment, c'est un exercice qui se prépare, en dressant une
liste des questions qui peuvent être posées. Certaines sont plus
délicates que d'autres, car elles pointent du doigt un trait moins positif de
votre candidature.
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Parler d'une difficulté, voire d'un échec, est une démarche
assez contre-nature pour un candidat. ©
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A un candidat actuellement en poste mais qui regarde de nouveaux horizons,
le recruteur ne manquera ainsi pas de demander pourquoi il souhaite quitter son
entreprise. Il peut alors être tentant de dresser un portrait peu flatteur de
votre employeur actuel, surtout s'il s'agit d'un concurrent. C'est évidemment
un jeu dangereux, votre interlocuteur n'ayant pas grand mal à vous imaginer tenant
le même discours sur son entreprise dans quelques années. Rester positif est donc
une règle d'or, sans tomber pour autant dans la langue de bois. Rappelez en introduction
que c'est avant tout le poste à pourvoir qui guide votre candidature et non votre
envie de partir. Puis expliquez avec tact ce qui bloque votre carrière dans votre
entreprise actuelle.
Un recruteur ne jugera pas seulement votre savoir-faire, mais aussi vos qualités
relationnelles et votre personnalité. Il peut ainsi être amené à vous demander
de décrire des problèmes interpersonnels que vous avez eus avec un collègue ou
un collaborateur. Parler d'une difficulté, voire d'un échec, est une démarche
assez contre-nature pour un candidat. Il est cependant essentiel de ne pas éluder
la question
tout en restant positif. Relater un conflit récent, analyser
les faits et surtout faire part des interrogations, voire des remises en question,
que cela a occasionné chez vous donnera au recruteur les clés qu'il attend.