Comment refuser une promotion Mûrir sa réflexion et bétonner son argumentaire

Les quelques jours de réflexion arrachés à votre manager doivent être utilisés à bon escient. L'objectif consiste clairement à préparer le second entretien au cours duquel vous annoncerez votre décision à partir d'un argumentaire solide et audible.

Premier réflexe : discuter de la proposition autour de soi afin de recueillir des avis éclairés pour orienter votre choix. "Si vous sollicitez 10 collègues qui auront tous une opinion différente, vous ne vous en sortirez pas, précise Catelijne Cloutour. Rapprochez-vous plutôt d'une personne que vous admirez ou dont vous souhaitez imiter le parcours." L'idéal est d'aller frapper à la porte d'un collaborateur qui connait parfaitement le fonctionnement de l'entreprise et, si possible, qui a déjà un peu de bouteille pour décrypter les dangers et les opportunités de cette promotion.

Consulter proches et collègues

Parmi les personnes à consulter, n'oubliez pas vos proches qui sont extérieurs à l'entreprise. Leurs regards éloignés des enjeux internes peuvent vous permettre de prendre du recul sur la situation. Quant à votre famille, qui peut être impactée par une promotion et l'éventuel changement de rythme qu'elle implique, elle reste directement associée à votre choix final.

Pourquoi ce poste ne me convient pas ? Quelle évolution me plairait davantage ?

Ce moment de réflexion doit vous permettre de dégager les grandes lignes de votre argumentaire. Vous devez donc répondre à un ensemble de questions cruciales : pourquoi ce poste ne me convient-il pas ? A quelles conditions la proposition devient-elle acceptable ? Quel type d'évolution me plairait davantage ? Bref, vous devez être certain de la validité de la réponse que vous vous apprêter à donner.