Les 10 erreurs des DRH dans le choix de leurs prestataires de recrutement

Comment choisir son prestataire en recrutement ? Comment ne pas se tromper ? Des sites fleurissent permettant de mettre en relation les entreprises avec des cabinets de recrutement. A croire que de choisir son prestataire en recrutement est devenue une tâche ardue ! Courtiers en cabinets de recrutement, Classements, Places de marché, Cooptation virale et sociale, Annuaires de cabinets plus ou moins sponsorisés et téléguidés, Grands noms, free-lance, boîtes d’intérim…..je vous l’accorde, il y’a d

Courtiers en cabinets de recrutement, classements, places de marché, cooptation virale et sociale, Annuaires de cabinets plus ou moins sponsorisés et téléguidés, frands noms, free-lance, boîtes d’intérim…..je vous l’accorde, il y a de quoi s’y perdre !

  • Ne pas choisir son partenaire en fonction de ses outils

Avez vous déjà questionné votre partenaire sur les outils de recrutement qu’il utilise ? Ainsi, lorsque vous allez à l’hôpital, vous estimez normal que le chirurgien dispose de tous les outils pour vous opérer ? Et bien malheureusement, votre prestataire actuel ne dispose peut-être pas des bons scalpels ! En effet, face à la multiplication des outils de recherche de CV, de diffusion, de multiposting, de logiciels de gestion de candidatures, etc…..la très grande majorité des cabinets se trouve confrontée à un dilemme: “Bien m’équiper, oui, mais à quel prix ?”.
Il n’existe pas de statistique formelle à ce sujet, mais on estime à 25% la part des cabinets qui disposent de l’ensemble des jobboards généralistes, que ce soit en diffusion d’annonces et en CVthèques. 1 cabinet sur 4 c’est très peu ! Le risque pour vous, client ? Passer à côté de votre prochain collaborateur à cause d’un manque d’investissements de votre partenaire. Ne pas pouvoir diffuser sur le support adéquat. Bref, ne pas pouvoir être pleinement objectif dans la recherche de candidat. Si demain je dois vous annoncer que le candidat tant désiré n’existe pas, disposant de tous les outils, vous pourrez me croire ! 

En tant que professionnel, nous avons fait le choix stratégiquement fort de disposer de l’ensemble des outils type jobboards généralistes afin de conserver toute objectivité dans nos reportings clients. Diffusion d’annonces, CVthèque…nous nous assurons de balayer les 180° du spectre candidats disponibles par ce biais là. Enfin, nous complétons par une seconde approche à 180° menée en parallèle, via les réseaux sociaux. Une façon pour vous de vous assurer que l’ensemble du spectre candidats ait été balayé.

  • Accepter une refacturation des annonces

Pour reprendre l’exemple du chirurgien évoqué avant. Vous semblerait il normal que ce chirurgien vous dise “Je vous opère avec les doigts, mais si vous payez un peu plus cher, j’utiliserai mes scalpels…” Bien sûr que non ! Les annonces, les outils divers font partie intégrante de notre profession. Dans ce sens pourquoi vous les refacturer ? A nous de construire notre offre afin de les amortir ! Je ne m’étendrai pas sur ce point mais un conseil, n’acceptez plus ce type de montage qui s’apparente à un coût caché qui va venir grassement gonfler la facture.

  • Ne pas demander de références clients

Vous faîtes des prises de références candidats, mais pas pour votre cabinet de recrutement ? Pourquoi ? N’hésitez pas à demander des références à votre futur consultant. Clients, secteurs d’activité, email du contact, types de prestations les plus vendues, etc… N’hésitez pas ! 

  • Comparer les tarifs des cabinets à ceux de l’intérim

Depuis 2005 et la loi Borloo autorisant les sociétés d’intérim à opérer sur le marche du CDI et du placement, le marche ne cesse de perdre en lisibilité. D’autant que des politiques tarifaires agressives ont alors débarqué, émanant des habitudes intérim. Souvent, certains de nos prospects nous expliquent qu’ils arrivent à obtenir des prestations de recrutement pour 2000€ via ces sociétés d’intérim… Je passerai rapidement à sur mon interrogation quant à la capacité à passer du temps sur une mission, ni même comment peut on encore être rentable à ce prix la ! Bref, passons.
En revanche, j’insisterai plus volontiers sur ce qui nous différencie, nous cabinets, des agences d’intérim. La réponse est simple: nous ne travaillons sur la même population ! Demain, vous DRH, DG, Directeur Commercial, Manager, Responsable d’équipe…bref, vous décisionnaires, pousseriez vous la porte d’une société d’une agence d’intérim ou celle d’un cabinet de recrutement, si vous étiez vous-mêmes à la recherche d’un job ? Selon votre parcours, votre niveau de rémunération, votre statut, votre métier, vous trouverez la réponse à cette question tout naturellement ! Grosso modo, pour des postes de techniciens et au delà, ce sont bien à des cabinets de recrutements à qui il faut faire appel ! En deçà, une société d’intérim aura les outils, la base de données, la réactivité et les tarifs adéquats. 

  • Ne pas intégrer son partenaire au même titre qu’un Avocat ou un Expert Comptable

Bien souvent, on fait appel à un cabinet de recrutement lorsqu’il y a déjà le feu dans la maison ! Pas un problème, nous sommes habitués ! Intervenir en urgence, sur un recrutement pour hier, cela nous connaît. Pour autant, faire intervenir un cabinet en one shot, de manière épisodique finit par ne pas toujours donner les résultats escomptés. Au même titre que votre Avocat ou votre Expert Comptable vous accompagne au quotidien dans la gestion de votre entreprise, pourquoi ne pas faire de votre cabinet de recrutement un partenaire de confiance ? Cela nous permet en effet, de parfaitement intégrer votre culture d’entreprise, votre stratégie, de devancer vos futurs besoins, de nous approprier vos besoins récurrents, etc…bref d’être plus performants ! Au delà, pour revenir sur un aspect plus terre à terre, le fait d’intégrer votre recruteur à vos côtés, vous permet de lisser vos coûts, de mutualiser des efforts de recherche, et ainsi diminuer votre coût global de recrutement. 

Voici donc les 10 erreurs que peuvent commettre les DRH lors de leur choix de partenaire en recrutement. Le meilleur conseil, à la finale est de faire appel au bon sens, à vos capacités de négociation, à l’objectivité du consultant qui est en face de vous. Osez vous tourner vers la nouveauté, le changement, la remise en question de vos principes et méthodes. Le marche du recrutement évolue très rapidement. Qu’en est il des prestations qu’on vous propose depuis des années ?

Enfin, pourquoi s’arrêter à 10 erreurs ? En voici une 11ème pour la route !

  • Ne pas oser changer !

Pour toutes les raisons expliquées plus haut, osez confronter votre partenaire actuel à ce qui se pratique sur le marché. Les méthodes, les outils, les tarifs, les habiletés, etc… nous savons qu’il n’est jamais simple de remettre en cause vos habitudes. Nous savons qu’il est parfois délicat d’expliquer à votre hiérarchie que vous payez 3 fois trop chères vos prestations depuis toutes ces années. Nous savons tout ça. Mais personne ne pourra vous en vouloir de nous contacter et de remettre votre relation recrutement sur les bons rails, à la finale !