Survivre en entreprise grâce aux accords Toltèques

Vous arrive t-il de vous réveiller comme les deux pieds sur le frein pour aller au bureau ? Pourtant, la réalité est là : celle de vos engagements à faire, à produire, à payer …

Quand la frustration, la déception, la pression ont peu à peu sapé votre énergie comment faire ?

L’idée même de vous rendre au travail provoque au mieux la douce rêverie d’envoyer tout promener et au pire celle de disparaître au fond des draps pour plus ou moins longtemps. 

Apprendre à faire une pause

Ce qu’il faut comprendre avant toute chose c’est que sans énergie psychique, physique, émotionnelle on ne va ni où l’on doit être (le bureau, la conférence, le comité…), ni où l’on veut être (réaliser son projet personnel et/ou professionnel). Pour survivre en entreprise quand la démotivation, le sentiment d’impuissance, l’emballement a gagné du terrain, il faut avant toute chose se recentrer c'est-à-dire fermer les yeux un moment et revenir à soi. Quelques respirations lentes et profondes pendant 30 secondes à 1 minute - inspiration suivie d’une expiration complète – permettent d’y voir un peu plus clair et de retrouver immédiatement de l’énergie.

Les 4 accords Toltèques : faire le plein d’énergie

La voix pleine de sagesse des chefs spirituels Toltèques est venue jusqu’à nous par les écrits de Don Miguel Ruiz*. Ces sages nous disent que ce qui nous effraie le plus n’est pas la mort mais le risque d’exprimer ce que nous sommes vraiment. Nous pensons donc que le plus grave est une mort sociale (perdre son poste, manquer une promotion, être mis au placard…) alors qu’en fait ce qui nous terrorise c’est de montrer que nous avons besoin de mettre en scène d’autres compétences, d’être dans d’autres endroits et de vivre d’autres relations.
C’est cette méprise qui épuise car on surinvestit un rôle qui certes nourrit le corps physique et social mais qui ignore le moteur le plus puissant qu’est celui d’être en accord avec soi. Il ne s’agit pas de se désengager de sa vie sociale mais plutôt de la vivre différemment.

Premier accord - Que votre parole soit impeccable 

Arrêtez de vous juger, de vous critiquer et essayez de faire de même vis-à-vis d’autrui. Bien sûr qu’il est agaçant de faire ou de voir des erreurs, de manquer des délais, des contrats, de glisser plutôt que de triompher mais blâmer dévore l’énergie et vous entraîne dans la spirale négative que vous voulez éviter. Acceptez les faits comme ils arrivent puis agissez en conséquence.

Deuxième accord - Quoiqu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle

Rappelez-vous que quand quelqu’un vous critique (Ex : tu n’as pas suffisamment pris le « leadership » pendant la réunion…) il vous donne avant tout une information sur lui-même (Et moi, où en suis-je de ma capacité à manager ?). Il parle de lui. Il y a fort peu de chance que vous soyez pour quelque chose dans la force de sa remarque ou de son compliment. Laissez à l’autre la responsabilité de sa parole en y opposant un silence pour qu’il entende ce qu’il dit. Quels que soient les évènements, n’en faites pas une affaire personnelle. Mettez-vous en position d’observateur (Qu’est-ce que j’apprends sur elle/lui, sur cette mission… ?)

Troisième accord : Ne faites pas de suppositions

Ce troisième accord est sans doute le plus puissant car forte est la tentation de faire des suppositions de ce que l’autre pense, de ce qui le fait agir, réagir. Si vous avez été pénalisé, augmenté, déplacé, rabroué… l’explication que vous fantasmez de cette évènement est sans doute fausse. Demandez plutôt des explications. Cela évitera de vous torturer.

Quatrième accord : Faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins

La seule chose à laquelle vous pouvez vous engagez honnêtement est de faire de votre mieux. Si vous êtes poussés par les évènements, la culture d’entreprise à jurer en faire davantage, rappelez-vous que c’est uniquement un élément de langage et non un engagement profond intenable. L’entreprise a besoin de collaborateurs en pleine forme. Elle n’a aucun intérêt économique à détruire son capital. Rappelez-lui !
Demain, au moment de partir travailler, mettez l’habit du guerrier Toltèque. Partez la tête pleine d’une sagesse nouvelle, le corps tranquille à l’idée de vivre et non de survivre, le cœur en joie de vous sentir un peu plus près de vous-même sur le chemin de l’énergie retrouvée.

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* Les quatre accords Toltèques, la voie de la liberté personnelle, Don Miguel Ruiz, Jouvence Poches