Google proposerait 50 millions d'euros pas an à la presse française

Google proposerait 50 millions d'euros pas an à la presse française Ce revenu serait réparti en trois tiers : achat d'espace, liens sponsorisés et une collaboration commerciale. Mais les patrons de presse réclament davantage.

Dans le cadre des négociations entre Google et les éditeurs de presse français, le moteur leur aurait proposé un accord prévoyant un revenu de 50 millions d'euros par an, selon "Le Monde". Ce montant serait réparti en trois parts égales : un tiers d'achat d'espace publicitaire par Google sur leurs supports physiques et Web, un tiers à valoir sur la plateforme publicitaire AdSense et un dernier tiers correspondant à une collaboration commerciale entre le moteur et les éditeurs. Toutefois, Marc Schwartz, médiateur des négociations, dément cette information du Monde.

Par ailleurs, les patrons de presse estiment cette enveloppe insuffisante et demandent 70 à 100 millions d'euros. Ils ajoutent que sur les trois tiers prévus par Google, seul le premier - l'achat d'espace - est garanti, les deux autres relevant davantage de l'apport de chiffre d'affaires.

Devant l'enlisement des discussions, François Hollande avait déclaré le 16 janvier que si elles n'aboutissaient pas, l'Etat prendrait le dossier en main : "il y aura une disposition législative et fiscale qui sera introduite" (lire l'article François Hollande fait un point sur le Web lors de ses voeux à la presse, du 17/01/2012). Etant donné les doutes pesant sur la faisabilité d'une telle loi, certaines voix au gouvernement misent davantage sur la fiscalité pour soumettre Google. Le groupe fait par ailleurs l'objet d'un redressement fiscal (lire l'article : Google dément que le fisc français lui réclame un milliard d'euros, du 31/10/2012).