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| DSI : consolidation de l'existant et rationalisation des politiques d'externalisation |
| ERP, applications métiers et rationalisation des processus et des services aux utilisateurs ont été au centre des enjeux des Directions des systèmes d'information en 2005.
(23/12/2005) |
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En 2005, les directions des systèmes d'information ont en premier lieu concentré leurs efforts sur le renforcement de leur infrastructure système et réseau.
Les responsables informatiques des grands groupes se sont notamment attelés à consolider leurs projets de migration vers les réseaux de nouvelle génération (VPN/MPLS) et les infrastructures de voix sur IP. Ils se sont également concentrés sur les déploiements liés aux progiciels de gestion intégrés.
"Nous avons travaillé à fiabiliser notre ERP SAP, dont nous avons déployé les modules R3, BW et APO", expliquait Stéphane Roger,
DSI de
Marie Surgelés (lire l'interview du 18/10/2005), détaillant les principaux points du projet : alignement du paramétrage par rapport aux besoins métiers, gestion des droits d'accès et renouvellement du matériel.
"L'an prochain, nous prévoyons une montée de version de R3 4.6b vers la version Enterprise ou peut-être la version 5, l'idée étant de s'équiper d'une édition ayant un ou deux ans d'assise", ajoutait le DSI.
Chez Areva, la technologie SAP est également privilégiée. Mais l'historique du groupe rend la situation un peu plus complexe. "La consolidation des systèmes vers cette solution est bien avancée au sein de Cogema. Chez Framatome, la démarche est la même, avec comme existant Movex en France, J.D. Edwards aux Etats-Unis, mais également la présence de SAP en France et en Allemagne", détaillait le DSI Serge Lafont (lire l'interview du 05/04/2005).
"Nous préférons lancer les projets de convergence quand les systèmes arrivent en fin de vie et doivent être remplacés. Ce qui prend du temps, mais réduit les dépenses", complétait Serge Lafont.
Là où
la DSI
d'Opievoy préfère privilégier un ERP métier (lire l'interview du 19/04/2005),
Handicap International a choisi de développer ses applicatifs de façon spécifique en s'adossant à la plate-forme Progress. "Nous avons trouvé chez Progress un rapport qualité/prix intéressant. Cette solution convient parfaitement à une structure telle que la nôtre, c'est-à-dire une association dont les besoins sont comparables à ceux d'une PME internationale, mais qui ne dispose pas des mêmes moyens", remarquait son responsable informatique, Pierre-Alain Kent (lire l'interview du 07/11/2005).
| Applications métiers: entre développement spécifique et logiciels du marché |
Même logique chez
Carré Blanc. "Notre solution spécifique a été déployée il y a 8 ans, c'est donc le moment de la changer", nous précisait néanmoins
Gaël Acke
(lire l'interview du 22/03/2005). "Un cahier des charges est en cours de définition. Les développements internes continuent mais je garde une forte possibilité de prendre un ERP du marché", ajoutait-il.
La mise en oeuvre de politiques d'externalisation s'est également poursuivie cette année dans la plupart des DSI. Les signatures de grands contrats couvrant des pans entiers du SI se révèlent néanmoins de plus en plus rares. L'exploitation d'infrastructure (système et réseau) demeure l'un des axes privilégiés.
Au
Club Med, deux grands champs sont ainsi couverts : les réseaux voix et données et l'hébergement des serveurs centraux. "Nous raisonnons par ailleurs de manière opportuniste pour les applications et leur tierce maintenance. Nous n'avons pas de stratégie clairement affirmée mais faisons, au cas par cas, appel à de la TMA", déclarait son DSI, Paul-Henri Carton (lire l'interview du 30/08/2005).
"Notre filiale Euriware prend en charge une partie de l'infogérance de Cogema et Framatome, en France principalement. Nous explorons actuellement l'extension de cette couverture à d'autres implantations du groupe", confiait de son côté Serge Lafont (Areva).
| Les DSI cherchent à garder la pleine maîtrise de leurs processus et services aux utilisateurs internes |
Et Stéphane Roger
- DSI de Marie Surgelés - d'ajouter : "Aux côtés de la signature d'un accord d'infogérance avec Atos Origin pour le progiciel SAP, nous avons reconstruit et externalisé l'exploitation de nos applications sous Windows, soit 45 serveurs. Cela a représenté un gros travail car nous avions des exploitants en régie permanente, qui étaient chers et qui n'utilisaient pas de bonnes pratiques.
Nous sommes désormais sous les normes ITIL."
Dans cette logique, les DSI cherchent à garder la pleine maîtrise de leurs processus et services aux utilisateurs internes. "Pour la partie magasins, nous sommes à 100% en infogérance, n'assurant que le premier niveau de la hot line qui bascule ensuite chez un prestataire et ayant intégralement externalisé la maintenance matérielle", précisait Gaël Acke, de Carré Blanc.
"Nous travaillons également avec une banque pour les financements. De manière générale, j'applique toujours le même principe : je n'externalise que les éléments que je maîtrise parfaitement", ajoutait le DSI de Carré Blanc. La qualité des prestations à l'utilisateur final demeure donc la priorité.
La conclusion revient à Michel Lesueur, DSI de l'ANPE : "J'ai, au nombre de mes préoccupations, la délivrance du service au client et la réflexion permettant d'inscrire notre action dans des modèles permettant de le mesurer", assurait-il en juin (lire l'interview du 14/06/2005). "La méthode ITIL nous accompagne dans ce sens, dans la continuité de service au client."
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