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Belgique : la machine à embaucher en panne ?
Dans un contexte d'assouplissement de la législation liée aux informaticiens étrangers, le pays semble connaître un grippage des recrutements dans le secteur des NTIC.   (13/03/2006)
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Dossier e-Belgique : le royaume du haut débit (08/2004)
Alors qu'une étude du cabinet d'études Forrester fait état des premières manifestations de pénurie d'ingénieurs informaticiens en France, la Belgique semble faire face à une stagnation de ces embauches par les sociétés de moins de 500 salariés.

Un chiffre qui a son importance, les PME générant plus de 70% du PIB belge. De leur côté, seules 25% des très grandes entreprises estiment avoir besoin d'informaticiens supplémentaires en 2006.

Des chiffres issus d'une enquête réalisée en fin d'année dernière par le site belge Data News, auprès de 309 décideurs IT. Selon elle, quatre entreprises belges sur cinq n'auraient pas besoin de recruter de nouveaux informaticiens cette année.

Le malaise lié à l'emploi des informaticiens est également perceptible si l'on prend le problème par son aspect législatif. Selon "La Libre Belgique", les actuelles dispositions visant à assouplir certaines procédures relatives aux permis de travail réservés aux "travailleurs de la connaissance" - entendez par là les informaticiens indiens par exemple - crispent syndicats et chômeurs du secteur.

"Ce n'est pas un problème de manque de compétences dans notre pays. Au niveau de Bruxelles et des 19 communes, il y a actuellement 700 à 800 ingénieurs indiens qui disposent d'un permis de travail. Dans le même temps, il y a 1 700 informaticiens belges au chômage", déclare Bernadette Mussche, secrétaire du syndicat belge Setca (syndicat des employés, techniciens et cadres), citée par "La Libre Belgique". Des chiffres et interprétations contestés par l'organisation patronale belge Agoria.

Et selon le Baromètre Manpower portant sur les perspectives de recrutement au premier trimestre 2006, le solde net de recrutement en Belgique (tous secteurs confondus) devrait être de + 8 %. La morosité des embauches est donc spécifique au secteur des NTIC et de l'informatique. Pour mémoire, selon Eurostat, le salaire minimum en Belgique était de 1 210 euros bruts par mois en 2005, juste en-dessous de celui pratiqué en France (lire les chiffres).

Un niveau de productivité horaire qui peut être encore amélioré, grâce aux NTIC
Selon l'OCDE, le niveau de la productivité horaire du travail est élevé en Belgique, légèrement supérieur même à celui observé aux États-Unis. Il existe cependant d'importantes possibilités d'augmentation de la croissance de la productivité.

"Alors que la croissance de la productivité s'est fortement accélérée aux États-Unis et dans un certain nombre d'autres pays depuis le milieu des années 1990, en particulier dans les activités de services qui utilisent les nouvelles technologies, elle s'est ralentie en Belgique", note l'organisme. Une marge de progression est donc disponible à ce niveau.

"Côté infrastructures, le pays est plutôt bien desservi si l'on regarde les télécommunications fixes et mobiles. L'absence de reliefs et la relative petite taille du territoire permettent en effet une couverture aisée", précise dans un document de synthèse la Mission économique de Bruxelles.

Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
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