Il y a 5 ans : Le virus Bagle.AT s'attaquait aux fonctions de sécurité de Windows

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

Une nouvelle variant de Bagle (la AT) se répandait sur Internet. Ce ver de messagerie ciblant Windows s'attaquait notamment aux dispositifs de sécurité des ordinateurs infectés, et ouvrait une porte de derrière permettant à une personne malintentionnée de prendre le contrôle du système.

L'alerte avait notamment été donnée par l'éditeur d'antivirus Trend Micro, alors que des alarmes avaient été enregistrées en Asie (Japon, Chine, etc.), en Europe, ainsi qu'aux Etats-Unis.

Qualifié par Trend Micro de "moyennement critique", Bagle.AT se déplaçait par e-mail en exploitant des adresses usurpées, les messages présentant des sujets divers ("Re Hello", "Re Hi", "Re Thank you!" et "Re Thanks") pour un corps de texte unique. A savoir : :)). Quant à la pièce attachée, elle affichait de nombreux intitulés et terminaisons possibles : "PRICE.CPL", " PRICE.COM", "PRICE.EXE", " PRICE.SCR", "JOKE.CPL", " JOKE.COM" ou ecnore "JOKE.EXE".

Comme ses prédécesseurs, Bagle.AT était conçu, à la manière d'un rétrovirus, pour désactiver les solutions de sécurité de l'OS (pare feu et antivirus). Autre action de Bagle.AT : la désinstallation des codes malicieux de type Netsky éventuellement présents sur le PC. "Sa principale originalité consiste à s'attaquer également aux fonctions de sécurité de Windows XP (Internet Connection Firewall, Internet Connection Sharing et Security Center Service)", notait-on au sein du laboratoire TrendLabs pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Dénué de toute protection interne et doté d'un port ouvert au premier venu, l'OS était alors exposé à n'importe quel type de requête en provenance de l'extérieur, ce qui donnait à l'auteur du virus tout loisir d'accéder à l'environnement à distance - par le biais de lignes de commande notamment.

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