Il y a 5 ans : La commission européenne autorisait l'OPA Oracle / PeopleSoft

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

L'instance exécutive européenne avait donné son accord au rachat de PeopleSoft par Oracle et ce, sans condition. Elle refermait ainsi l'enquête qu'elle avait ouverte en novembre 2003 sur le sujet. Le dernier barrage à l'OPA qui pouvait encore venir d'une autorité de ce type s'évanouissait par la même occasion dans la nature.

Cette décision intervenait un mois et demi après que le ministère américain de la Justice (Department of Justice / DOJ) eut été débouté par un juge californien de sa demande de blocage de l'OPA hostile lancée par l'actuel numéro 3 mondial des ERP (Oracle) sur le numéro 2 (PeopleSoft), une OPA qui s'élevait alors à 7,7 milliards de dollars (21 dollars par action PeopleSoft).

Ouverte en novembre 2003, l'enquête avait été suspendue en avril 2004 par la commission, dans l'attente d'informations complémentaires demandées à Oracle. L'organe exécutif européen l'avait reprise le 7 octobre 2004, suite à la décision de la justice américaine.

"La commission a conclu que la concentration proposée ne crée pas ni ne renforce une position dominante. [...] La concentration doit de ce fait être déclarée compatible avec le marché commun", déclarait la commission européenne dans son communiqué. Un mois auparavant, le Financial Times avait révélé l'intention des services du commissaire à la concurrence de l'époque, Mario Monti, de se positionner en faveur d'Oracle dans ce dossier.

Et aussi du 20 au 27 octobre 2004

Osiatis absorbait Groupe Focal

Les actionnaires de Groupe Focal et de la SSII Osiatis concluait un protocole d'accord visant à rapprocher les deux groupes pour donner naissance à un nouvel acteur. Le nouvel ensemble représenterait 2700 personnes avec un chiffre d'affaires d'environ 210 millions d'euros. A l'issue de l'opération, le groupe Butler Capital Partners, principal actionnaire d'Osiatis, devait détenir environ 62 % du capital du groupe fusionné.

Cisco jetait son dévolu sur Perfigo

Cisco signait un accord en vue d'acquérir Perfigo. A hauteur de 74 millions de dollars, l'opération permettait au constructeur de mettre la main sur une technologie renforçant les fonctions de sécurisation de son environnement réseau, notamment en matière de gestion des politiques de filtrage de trafic. Cette acquisition devait être conclue début 2005.

Kxen levait 10 millions de dollars

Spécialiste en technologies analytiques, Kxen finalisait une troisième levée de fonds. A hauteur de 10 millions de dollars, elle était réalisée auprès de l'américain Motorola Ventures et du français XAnge Capital. Roger Haddad, fondateur et P-DG de la société, y  participait également. Ce nouvel apport allait être consacré au renforcement des équipes commerciales du groupe aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.