Réseau social d'entreprise : 4 étapes clés à ne pas rater 2 - S'assurer de l'implication des managers : un facteur clé de réussite

Se passer de l'avis des utilisateurs avant de mettre en place un RSE, c'est un peu comme faire une mayonnaise sans œuf : ça ne prend pas. Pour se donner le maximum de chance de réussite, mieux vaut donc sonder les besoins et les attentes.

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"Seul 80% des réactions des collaborateurs sont prévisibles"(Marc Trilling - LBC) © Logica Business Consulting

Cela pourra se faire aussi bien par le biais d'une enquête en ligne - un brin désuet mais toujours aussi efficace - ou bien annoncer la couleur à l'occasion du séminaire annuel de l'entreprise. Ce qui a pour mérite de prendre tout de suite, et en direct, la température de l'accueil à la mise en place d'un RSE.


Outre les utilisateurs finaux, il faudra également s'assurer de l'implication des managers car ce seront eux à qui reviendra la (lourde ?) tâche de promouvoir le réseau social d'entreprise auprès des collaborateurs et de les convaincre de l'utiliser. 

Le RSE, miroir de la culture d'entreprise ?


"Il ne faut pas hésiter à mettre en place des ateliers de sensibilisation auprès des utilisateurs et convaincre le middle management que la mise en place de médias sociaux ne va pas concourir à réduire leur influence auprès de leurs équipes, bien au contraire", souligne Marc Trelling. Au final, la mise en place d'un RSE demeure intrinsèquement liée à l'attente d'objectifs qui varient en fonction des acteurs concernés.

"Les utilisateurs voudront quelque chose de simple et immédiat sur la base d'usages à bénéfices individuels rapides. Une direction métier se focalisera sur un usage collectif au service de ses objectifs business. La DSI va traditionnellement s'attacher à se doter de la boite à outils pour fournir un service ad-hoc à chacun de ses clients internes. Enfin, la direction générale sera plus sensible à une évolution globale de sa culture d'entreprise, à gagner en agilité pour s'adapter à son contexte économique de plus en plus mouvant", synthétise Arnaud Rayrole, directeur général du cabinet Lecko.