Réseau social d'entreprise : 4 étapes clés à ne pas rater 2 - S'assurer de l'implication des managers : un facteur clé de réussite
Se passer de l'avis des utilisateurs avant de mettre en place un RSE, c'est un peu comme faire une mayonnaise sans œuf : ça ne prend pas. Pour se donner le maximum de chance de réussite, mieux vaut donc sonder les besoins et les attentes.
Cela pourra se faire aussi bien par le biais d'une enquête en ligne - un brin désuet mais toujours aussi efficace - ou bien annoncer la couleur à l'occasion du séminaire annuel de l'entreprise. Ce qui a pour mérite de prendre tout de suite, et en direct, la température de l'accueil à la mise en place d'un RSE.
Outre les utilisateurs finaux, il faudra également s'assurer de l'implication des managers car ce seront eux à qui reviendra la (lourde ?) tâche de promouvoir le réseau social d'entreprise auprès des collaborateurs et de les convaincre de l'utiliser.
Le RSE, miroir de la culture d'entreprise ?
"Il ne faut pas hésiter à mettre en place des ateliers de sensibilisation auprès des utilisateurs et convaincre le middle management que la mise en place de médias sociaux ne va pas concourir à réduire leur influence auprès de leurs équipes, bien au contraire", souligne Marc Trelling. Au final, la mise en place d'un RSE demeure intrinsèquement liée à l'attente d'objectifs qui varient en fonction des acteurs concernés.
"Les utilisateurs voudront quelque chose de simple et immédiat sur la base d'usages à bénéfices individuels rapides. Une direction métier se focalisera sur un usage collectif au service de ses objectifs business. La DSI va traditionnellement s'attacher à se doter de la boite à outils pour fournir un service ad-hoc à chacun de ses clients internes. Enfin, la direction générale sera plus sensible à une évolution globale de sa culture d'entreprise, à gagner en agilité pour s'adapter à son contexte économique de plus en plus mouvant", synthétise Arnaud Rayrole, directeur général du cabinet Lecko.