Le coût de la cybercriminalité explose La nouvelle carte mondiale du spam

La part du spam dans le trafic mail continuerait à croître, à en croire securelist, le site de Kaspersky. Au deuxième trimestre, elle s'élevait à 82,5%, avec un pic culminant à 91,4% le 29 mai, et un point bas de 72,2% le 1er avril.

"Les capacités des réseaux de machines compromises qui ont été déconnectés avec les nombreux botnets décapités l'année dernière ont été progressivement restaurées", note securelist. Cependant, "il ya des changements dans la répartition géographique des machines zombies", poursuit le site.

Pays émergents, les plus gros spammeurs ?

Ce sont désormais les pays en voie de développement qui envoient le plus de spams. Au deuxième trimestre de 2011, le nombre de spams envoyés par l'Inde a progressé de 4,26 points, par le Brésil de 3,14 points, le Pérou de 2,4 points et l'Indonésie de 1,66 point.

L'Inde est, aujourd'hui,selon securelist, le premier spammeur au monde. "Il ya une explication simple : au trimestre précédent, près de 6% de tous les e-mails avec pièces jointes malveillantes bloquées ont été enregistrés dans ce pays, suggérant une forte intention des cybercriminels d'étendre leur botnet... ", ce qu'ils semblent donc avoir réussi.

La proportion de spams émanant des États-Unis, leader de l'an dernier, a considérablement chuté, terminant en 16e position au deuxième trimestre 2011. Dans le même temps, celle de la Russie a diminué de 2,75 points de pourcentage et s'établit à 3,05%. Après avoir été le 2e au premier trimestre, 2011, la Russie a terminé trois mois plus tard à la 7e place.