Quels financements publics pour une start-up ? Aides publiques, pourquoi s'y intéresser ?

Créer sa start-up dans le Web nécessite de nombreuses qualités, mais également des apports financiers conséquents en fonction du projet développé. Outre les investisseurs en capital-risque, il existe en France de nombreuses structures publiques ou parapubliques pour accompagner les investissements en recherche et développement. Selon Oséo, il en existerait même 5 000 différentes "dont beaucoup de déclinaisons régionales", précise Olivier Ezratty, auteur du "Guide des startups".


olivier ezratty, auteur du 'guide des startups'
Olivier Ezratty, auteur du "Guide des startups" © O. Ezratty

Si la première question qui vient à l'esprit d'un entrepreneur est "comment y accéder ?" elle devrait en réalité être "pourquoi y accéder, et quelles conséquences pour ma start-up ?". "A la différence des levées de fonds auprès d'investisseurs ou de business angels, les prêts et aides permettent d'augmenter rapidement la trésorerie de la société sans pour autant engager une dilution du capital " souligne Olivier Ezratty.


Mais attention : si les aides ne sont pas à négliger, il ne faut cependant pas perdre son temps à les chasser. Olivier Ezratty explique que "monter sa société nécessite un mélange d'ambition et de rapidité d'exécution. Il ne faut pas oublier ses priorités, à savoir son produit et ses clients". Si vous passez plus de 5 à 10% à rechercher des fonds, c'est que votre stratégie est à revoir.


En France, trois domaines sont aidés : la recherche et le développement, les démarches à l'export ainsi que les investissements d'entreprises immobiliers et industriels. Les start-up de l'e-business sont donc davantage concernées par les deux premières hypothèses. Découvrons quelles aides à l'innovation sont les plus répandues.