OVH dévoile un plan d'investissement de plus de 800 millions d'euros

OVH dévoile un plan d'investissement de plus de 800 millions d'euros Le géant français de l'hébergement annonce un nouveau plan d'investissement sur cinq ans, le plus ambitieux jamais lancé. Objectif : ouvrir 12 nouveaux datacenters à travers le monde.

En 2012, OVH avait annoncé une levée de 267 millions d'euros (une opération réalisée via un financement mixte, combinant crédit bancaire et emprunt obligataire). Objectif du groupe : renforcer ses positions à l'international, et accroître ses investissements sur ses différents datacenters existants. Le géant français de l'hébergement annonce aujourd'hui un nouveau plan d'investissement sur cinq ans. L'information est publiée par nos confrères des Echos.

Au total, entre 800 millions et 1 milliard d'euros doivent ainsi être alloués par OVH d'ici 2020. Une enveloppe qui permettra de compléter les 17 centres de données du groupe, situés en France et au Canada, par 12 nouveaux datacenters. Deux d'entre eux seront bâtis aux Etats-Unis (l'un sur la Côte Est, l'autre sur la Côte Ouest). Parmi les autres pays visés par ce plan figurent notamment Singapour et l'Australie. En Europe, OVH prévoit, aussi, d'implanter des infrastructures en Allemagne, Espagne, Italie, Grande-Bretagne et Pologne.

OVH avait déjà investi 700 millions d'euros depuis sa création en 1999.

Objectif : atteindre le milliard de CA d'ici 5 ans

"La ­construction d'un data center représente entre 5 et 10 millions d'euros d'investissement. Mais OVH estime à près de 1 milliard ses besoins sur les cinq prochaines années à la fois pour construire ces grandes tours, conçues par ses propres ingénieurs et pour les équiper en serveurs", précisent nos confrères des Echos. 

OVH avait déjà indiqué vouloir multiplier son chiffre d'affaires par quatre d'ici 5 ans, pour atteindre le milliard d'euros. Côté effectif, le groupe roubaisien compte à ce jour 1200 collaborateurs au niveau mondial, et entend dépasser les 3000 salariés d'ici 5 ans. Pour anticiper l'accroissement du nombre de connexions vers son infrastructure (qui représente pour l'heure 200 000 serveurs), la R&D du groupe prévoit par ailleurs de faire passer "rapidement" la capacité de son réseau de 4 térabits/s à 6 térabits/s.