TPE et PME : Réduisez vos coûts de possession IT grâce au cloud

Profiter de coûts de possession IT faibles est de plus en plus vital aujourd’hui pour les TPE/PME. En plus de diminuer les charges représentées par les applications déjà en place, cela permet d’investir dans de nouveaux logiciels à moindre coût.

Afin d’ancrer ce propos sur l'investissement dans de nouveaux logiciels à moindre coût dans le réel, nous allons comparer les coûts à trois ans des différentes solutions possibles en se basant sur un scénario classique de quotidien en entreprise. Au-delà des coûts, nous évoquerons aussi les différences fondamentales entre chaque solution.

Un dirigeant de TPE/PME souhaite avoir à sa disposition un logiciel réalisé sur mesure afin de mieux suivre l’activité de son entreprise. Il sera le seul utilisateur de ce logiciel. Le développement de ce logiciel sera réalisé par un prestataire extérieur, qui en réalisera aussi l’installation. Afin que le prestataire puisse installer ce logiciel l’entreprise doit mettre à sa disposition un serveur et les licences logiciels nécessaires.

Solution 1 : achat d’un serveur et des licences
La première solution très classique consiste en l’achat d’un serveur et des licences nécessaires. Ce serveur est présent physiquement dans l’entreprise. Cette solution implique un investissement important en début de projet qui sera amorti sur les différentes années d’exploitation du logiciel. Elle consiste en l’achat :
  • d’un serveur
  • de licences (Windows server et SQL Server)
  • de journées de consulting pour installer et configurer le serveur.
Les coûts suivants sont imputables à cette solution en début de projet :
  • Serveur + licence Windows server : 2000 euros
  • Licence SQL Server : 3090 euros
  • Journées de consulting : 3 x 400 euros
Pour un total de 6290 euros HT.

Il n’y a pas d’autres coûts durant les années d’exploitation du projet, néanmoins nous ne prenons pas en compte les coûts de stockage du serveur dans l’entreprise ou d’éventuelles journées de consulting en cas de problème.

Solution 2 : location d’un serveur et achat de licence
Pour la deuxième solution nous louons un serveur dédié chez un hébergeur sur lequel nous installons nos propres licences. Le coût d’acquisition du serveur est lissé sur plusieurs années et il n’est plus présent physiquement dans l’entreprise. Cette solution donc consiste en la location d’un serveur et en l’achat :
  •   d’une licence SQL Server
  •    de journées de consulting pour installer et configurer le serveur.
Les coûts suivants sont imputables à cette solution en début de projet :
  • Location de serveur : 36 mois x 80 euros/mois = 2880 euros
  • Licence SQL Server : 3090 euros
  • Journées de consulting : 3 x 400 euros
Pour un total de 7170 euros HT.

La location du serveur implique un coût initial inférieur de 30% par rapport à la première solution, puisque l’on sera amené à ne payer que la licence SQL server et les journées de consulting au lancement du projet. Au bout de 25 mois la location deviendra plus chère que l’achat d’un serveur. Elle permet néanmoins de  se libérer de la présence du serveur dans l’entreprise. Les éventuels coûts en journées de consulting en cas de problème restent à la charge de l’entreprise.

Solution 3 : le cloud

Le cloud permet de louer une fraction d’un énorme serveur. Au lieu d’acheter un serveur, qui permettrait de mettre en place plusieurs applications, nous louons seulement la puissance nécessaire pour l’application considérée. Les coûts de licence, d’installation et de configuration sont inclus dans la tarification.
Notre scénario se prête bien à cette solution puisqu’il s’agit d’un dirigeant de TPE/PME qui souhaite mettre en place une application qui consommera peu de ressources. Les coûts impliqués par cette solution sont les suivants :

  • location conteneur d'application : 36 mois x 47,06 euros/mois = 1694,16 euros
  • Location conteneur de base de données : 36 mois x 12,67 euro/mois = 456,12 euros
Pour un total de 2150,28 euros HT.

Avec cette solution le coût global sur 3 ans est bien plus intéressant puisque nous louons la puissance nécessaire pour une seule application au lieu d’utiliser un serveur qui permettrait d’utiliser plusieurs applications. Le cloud deviendra plus cher que l’achat d’un serveur au bout de 8 ans et 9 mois. A partir de 3 applications les coûts sont similaires entre le cloud et un serveur. A noter que l’on n’utilisera vraisemblablement pas plus de 3 applications par serveur. Le cloud permet d’éviter la présence du serveur dans l’entreprise et les éventuels coûts en journées de consulting en cas de problème, qui sont pris en charge par le fournisseur.

Le cloud apporte plusieurs avantages aux TPE/PME :

  • Coûts inférieurs : en effet il permet de réduire les coûts de possession IT puisque l’on ne consomme que ce dont on a besoin pour l’application considérée au lieu d’acheter des serveurs dimensionnés pour permettre d’utiliser plusieurs applications.
  • Trésorerie moins tendue : son modèle économique de location lui permet d’avoir un impact moins important sur la trésorerie de l’entreprise, notamment en évitant un gros investissement en début de projet et en s’intégrant clairement dans le calcul du BFR.
  • Serveurs non présents physiquement dans l’entreprise : avec cette solution on évite les différents désagréments habituels du stockage des serveurs dans l’entreprise.
On peut dire que plus l’application à mettre en œuvre est petite, plus le cloud se révèle intéressant de par son modèle où l’on consomme uniquement ce dont on a besoin. Cette solution se révèle plus en phase avec les contraintes économiques que subissent les TPE/PME que les autres solutions puisque elle utilise le modèle économique de la location. Lors de sa mise en œuvre on veillera à faire appel à un prestataire au fait des différentes spécificités qu’elle implique.

Nota bene : dans cet article nous n’avons pas pris en compte les coûts de montées de versions des licences, notamment de SQL server, qui sont à la charge de l’entreprise dans les deux premières solutions et sont inclues dans le cloud.