Jeux d'argent : les publicités illégales des opérateurs de paris Le groupe Partouche et les autres

exemple d'une bannière pour le site chilipoker (taille originale : 768x90
Exemple d'une bannière pour le site Chilipoker (taille originale : 768x90 pixels) © DR

Le groupe de casinos Partouche n'a jamais attendu l'ouverture officielle du marché des jeux d'argent sur Internet. Condamné en 2006 à 12 mois de prison avec sursis pour avoir entretenu des liens étroits entre sa société et un site de poker basé à l'étranger, Patrick Partouche, son président a depuis été relaxé par la cour d'Appel de Versailles. De quoi conforter le fondateur du groupe dans sa stratégie Web.

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Exemple de publicitié pour l'offre de Poker de William Hill (publicité désactivée) © DR


Le groupe Partouche a en effet lancé en 2008 un site de paris sportifs basé à Malte, Livebetting. Depuis le groupe a également transposé une partie de ses jeux de casinos sur le Web. Le groupe s'est également révélé incapable d'attendre l'ouverture pour faire la promotion de ses jeux sur Internet. Le groupe a ainsi mené des campagnes sur une quinzaine de sites depuis le début de l'année.

Présent sur le marché britannique depuis 1934, le groupe William Hill commence timidement à démarcher les internautes français, en annonçant sur une dizaine de sites.


Fondé par l'ancien patron de Winamax et WebCity, le français Alexandre Dreyfus, Chiligaming a certainement été l'un des moins actifs en matière de publicité. Le site n'a diffusé qu'une seule campagne, sur un seul site : le portail de Free, avec lequel Chiligaming s'est associé pour proposer une offre de jeux en ligne aux abonnés du FAI. La campagne de Chiligaming a d'ailleurs été diffusée en mars dernier, un mois après l'annonce de ce partenariat. D'autres opérateurs de jeux, comme Partygaming ou Betathome se sont contentés d'annoncer sur à peine un ou deux sites.