L'arrivée de Free Mobile menacerait 10 000 emplois chez ses concurrents
L'arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile pourrait conduire à la suppression de nombreux emplois chez ses concurrents, a estimé Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep, lors d'une conférence de presse. Celui-ci a toutefois précisé que cette suppression pourrait se faire sans licenciements, ajoutant que "l'ordre de grandeur cité par les analystes pourrait être de 5 000 à 10 000 emplois supprimés en brut". Un chiffre qui varie en fonction des créations éventuelles d'emplois provoquées par l'arrivée de Free.
L'Arcep s'est engagée à effectuer un nouveau test de la couverture et de la qualité du service de Free Mobile en juin. Jean-Ludovic Silicani a par ailleurs rappelé qu'il se réservait le droit de recourir à une mise en demeure anticipée de Free Mobile si ce dernier n'engageait pas les efforts suffisants pour atteindre les objectifs de couverture de 60% de la population qui lui ont été fixés pour 2015.