La blockchain, au service de la gestion numérique du bâtiment

Ce qui suit ne ressemble en rien à ce que vous avez pu voir auparavant. La pilule bleue nous maintient dans les sentiers battus. La pilule rouge, elle, nous embarque pour un voyage inédit.

C’est la rouge qui nous attire. Bienvenue dans la gestion numérique du bâtiment, la nouvelle génération, ou si l’on préfère, le monde tel que vous ne l’avez pas encore vu !

Si les premiers usages de la blockchain, autrement appelé chaînes de blocs, étaient réservés à la finance, nous retrouvons désormais cette technologie dans divers autres secteurs d’activité, dont la construction et le bâtiment. L’immobilier prend en effet désormais une belle longueur d’avance grâce à la blockchain. Si son utilisation reste encore floue pour bon nombre, les bénéfices dans la gestion numérique des bâtiments sont concrets.

Avant de rentrer dans le détail, il est important de bien comprendre le fonctionnement d’une chaîne de blocs dont l’objectif premier est le stockage et la transmission d’informations. Chaque chaîne est constituée de blocs. Chaque bloc représente un élément. Chaque élément peut faire l’objet d’une transaction. Dans notre métier, un bloc va représenter un jumeau numérique. Ce bloc détient des propriétés du jumeau numérique d’un patrimoine immobilier et appartient à son propriétaire.

Grâce à ce bloc, le propriétaire a ainsi la possibilité de retrouver les informations liées à son patrimoine physique grâce aux données conservées et disponibles sur la réplique numérique de ce même patrimoine physique. Toutes ces données sont en effet disponibles sur le SmartContrat rattaché au bloc qui se trouve dans la blockchain. Pour éviter que cela ne soit un simple gadget, il est primordial de veiller à la mise en place d’un SmartContrat qui répond aux besoins des métiers autour du bâtiment. Ainsi, nous prenons en compte, par exemple, l’ensemble des informations requises dans le cadre des due diligences menées en matière de cessions et d’acquisitions. Il s’agit ici de réduire un travail qui nécessite aujourd’hui plusieurs mois à quelques heures. Le même principe s’applique sur une liste non exhaustive de tâches.

Il est important de rappeler qu’une chaîne de blocs est construite de façon à garantir l’authenticité des informations grâce à un token unique, le non-fongible token (NFT). Ce token est unique, indivisible et identifiable. La blockchain est décentralisée et ne nécessite aucun intermédiaire pour les transactions qui viendraient à se faire entre les utilisateurs. Ainsi, un bloc peut être mis en vente, par exemple. Sa propriété est traçable grâce à son NFT. Chaque bloc possède ainsi une clé unique et infalsifiable. Si le propriétaire souhaite se défaire de son jumeau numérique en même temps que son patrimoine physique, cette réplique numérique viendra valoriser davantage son bien physique. Il peut également imaginer d’autres modèles d’exploitation de son jumeau numérique autour du NFT ; usages dont les limites demeurent certainement notre imagination.

Si le jumeau numérique augmenté est déjà une révolution en soit pour la gestion et l’exploitation des patrimoines immobiliers, il serait dommage de s’arrêter là. Les nouvelles technologies comme la blockchain, les NFT ou l’intelligence artificielle sont des aubaines pour le rendre encore plus performant. C’est parce que nous façonnons le monde dans lequel nous vivons qu’il est important de prendre le pas et devancer les changements à venir. De cette façon, permettre au bâtiment de prendre sa revanche dans la course de l’innovation. Nous sommes au pays des merveilles et le trajet ne fait que commencer !

Alors, cette pilule rouge ?