Confidentiel : Jaïna, Kima et Freddy Mini investissent dans Yasound

Confidentiel : Jaïna, Kima et Freddy Mini investissent dans Yasound Lancé par le cofondateur de Jiwa, Yasound souhaite transformer les mobiles en stations de radio sociales. Son application mobile sortira le 20 mars.

Alors qu'il n'est pas encore lancé, le service de création et de partage de radios musicales Yasound accueille Jaïna Capital, Kima Ventures et Freddy Mini (Netvibes) à son capital, qui prennent 30% de la société. Selon son fondateur, Jean-Marc Plueger, qui avait déjà créé le service de musique en streaming Jiwa, "Yasound est une application mobile qui sera disponible à partir du 20 mars sous tous les terminaux qui tournent sous iOS. Son objectif est de transformer le mobile en station de radio".

Avec Yasound, l'utilisateur pourra générer et écouter gratuitement une radio dont la programmation sera inspirée par le répertoire musical présent dans son terminal. "N'importe quel utilisateur, qu'il soit un particulier ou une salle de spectacle, pourra créer sa radio et la partager", explique Jean-Marc Plueger.

L'objectif de Yasound est  d'atteindre 400 000 applications actives cette année, tous terminaux confondus. La start-up prévoit également le développement d'une application Android. La monétisation de l'offre se fera quant à elle dans un second temps, via la création d'un modèle freemium offrant de nouvelles fonctionnalités "comme accéder à un son de meilleur qualité ou habiller sa radio voire d'y rajouter des effets sonores", imagine Jean-Marc Plueger. Cependant, il refuse de dégrader l'application en mettant de la publicité comme le font Spotify ou Deezer, "avec pour unique but de pousser les utilisateurs à acheter l'offre premium". Il compte toutefois proposer aux auditeurs la possibilité d'acheter ce qu'ils écoutent, par exemple en affiliation avec iTunes.

A la différence du service de streaming audio Jiwa, racheté cet été par Allomusic, Yasound diffusera un flux audio en continu, ne permettant pas à l'utilisateur d'interagir dessus. "Une différence majeure qui nous permet de diffuser les pistes à un prix inférieur qu'un service de musique à la demande", précise Jean-Marc Plueger.