Bard accessible au public, quelles différences avec ChatGPT ?

Bard accessible au public, quelles différences avec ChatGPT ? Bard est désormais disponible aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Si l'IA de Google demeure encore en phase d'expérimentation, il est déjà possible d'observer des différences d'approche avec ChatGPT.

Après le couac, la prudence. Un peu plus d'un mois après une démonstration ratée, Bard, l'IA générative textuelle de Google, est désormais accessible au public. Mais seulement dans deux pays (Etats-Unis et Royaume-Uni), et uniquement pour quelques chanceux inscrits sur une liste d'attente. Malgré tout, on peut déjà constater via les premiers retours d'utilisateurs que Bard possède certaines différences avec ChatGPT d'OpenAI.

Première d'entre elles, Bard est directement connecté à Google, et donc à Internet. On le savait déjà mais cela permet à l'IA d'avoir accès aux dernières informations (alors que la base de connaissances de son rival s'arrête à 2021) et de sourcer ses propos. Certes ces deux options sont également possibles avec ChatGPT, mais seulement quand celui-ci est intégré au moteur de recherche Bing.

Par ailleurs, Bard, qui s'appuie sur le modèle de langage LaMDA conçu par Google, propose davantage d'options à ses utilisateurs. Il est par exemple possible de regénérer une réponse si la première apportée par Bard est jugée insatisfaisante. Il est également possible de donner son avis sur les résultats fournis par l'IA ou encore de transformer son prompt en une recherche sur internet classique via un bouton "Google it".  

Avec Bard, il est possible de noter les réponses fournies par l'IA ou encore de transformer sa requête en recherche sur Google. © Maximiliano Firtman/Google

Enfin, contrairement à ChatGPT, Bard propose plusieurs réponses à une même requête. Une option intéressante, qui permet à l'utilisateur de "choisir le meilleur point de départ", explique Google.

Bard propose plusieurs réponses pour une même requête. © Google

Bard étant toujours en phase d'expérimentation, Google a déjà prévenu que des erreurs étaient possibles. Pour les éviter, le nombre de requêtes sur une même conversation est encore limité. Toutefois, l'illustration ci-dessous démontre que l'IA génère parfois des propos étonnants, pour ne pas dire plus.

Bard a déjà fermé, c'est lui-même qui le dit. © Juan/Google