La fiscalité au coeur des Assises de l'Entrepreneuriat

La fiscalité au coeur des Assises de l'Entrepreneuriat Neuf groupes de travail sont chargés de formuler des propositions pour rendre la France plus accueillante pour les entrepreneurs.

Pas moins de dix-huit ministères se sont associés à l'initiative gouvernementale en faveur de la création d'entreprise, les Assises de l'Entrepreneuriat, dont Fleur Pellerin, en charge des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique, a donné le coup d'envoi le 14 janvier. " L'idée est de nous demander pourquoi il demeure encore dans notre pays un écart si frustrant entre ce désir d'entreprendre et la capacité collective qui est la nôtre à rendre possible les projets de création et surtout de développement des entreprise", a-t-elle souligné.

Ces Assises prendront la forme de neuf groupes de travail auxquels prendront part 250 personnes, qui devront formuler des "propositions visant à faire de la France un pays plus accueillant pour les entrepreneurs". Bercy désire en effet doubler en cinq ans le nombre d'entreprises de croissance.

Des intentions louables qui ne suffisent pas à éclipser le récent affrontement entre gouvernement d'un côté et entrepreneurs et investisseurs de l'autre, au sujet de la fiscalité et de l'imposition des plus-values de cession. Le groupe de travail attaché à cette question, co-présidé par Marie Ekeland et Michel Taly, concentre donc logiquement l'attention du secteur. Bercy réfléchirait notamment à la création d'un statut fiscal de l'entrepreneur.