Raphaël de Andreis (Havas Media) : "Les éditeurs européens doivent se mobiliser pour créer un Airbus de la data"

Raphaël de Andreis (Havas Media) : "Les éditeurs européens doivent se mobiliser pour créer un Airbus de la data" Le PDG de la branche média française du groupe Havas est venu faire le point sur les grandes tendances du marché de la publicité dans l'émission #Media.

Le PDG d'Havas Media Group France, Raphaël de Andreis, était l'invité de #Media, l'émission du JDN et CB News dédiée à l'actualité des médias et d'Internet. Il venait présenter l'éclairage sur les grandes tendances du média, de la publicité et du digital en France, que son groupe présente chaque année. Parmi celles-ci, le moment marketing, un nouveau rythme de communication où les notions de contexte et timing sont clés. "Au Superbowl, les marques qui faisaient référence aux sujets d'actualité politique du moment ont eu beaucoup plus d'impact que celles qui communiquaient comme d'habitude", note Raphaël de Andreis. 

Deux tendances majeures se dégagent en 2017 selon Havas Media. La prise de pouvoir des bots comme maillons essentiels du vendor relationship management (VRM) et l'essor de l'économie collaborative entre marques. "Fantasmes sur les bots mis de côté, ces derniers ont auront une utilité très fonctionnelle et révolutionneront la relation entre les utilisateurs et une marque", précise Raphaël de Andreis. Aussi, l'instar de ce qui se passe dans le monde de la mode, les marques vont de plus en plus souvent initier "des collabs, des moments de rencontre entre deux marques autour desquels on crée du contenu et des supports digitaux pour les diffuser". 

"#Media avec Raphaël DE ANDREIS, PDG d'Havas Media Group France"

Interrogé sur les rapprochements des médias français côté data, alors que Facebook et Google captent près de 92% du marché de la publicité mobile, Raphaël de Andreis, appelle à la création d'un "Airbus de la data", un espace premium capable d'atteindre une taille critique. Pas un voeux pieux car "les grands patrons de telco et médias ont conscience de l'intérêt qu'ils ont à proposer quelque chose de comparable à Google et Facebook", témoigne-t-il.