Faillite, krachs, nationalisations : la crise financière s'étend Septembre noir sur les bourses mondiales
Les mauvaises nouvelles venues des Etats-Unis ont chahuté les places boursières du monde entier. Une chute qui aggrave une tendance déjà bien sombre. Petit tour d'horizon des effondrements boursiers.
Le Dow Jones de New York
Entre les craintes qui pèsent sur le système bancaire et les annonces de reprises en main de la Fed, Wall Street a joué au yo-yo. Le 15 septembre, jour de la faillite de Lehman Brothers, le Dow Jones clôturait en baisse de 4,42%. Sur l'année 2008, la baisse dépasse les 20% le 17 septembre.
Le RTS de Moscou
La bourse moscovite a été durement touchée par la panique boursière. Le mardi 16 septembre, l'indice RTS décroche de 11,47%, contraignant la bourse de Moscou à suspendre la cotation. Le lendemain, nouvelle chute de 10%, nouvelle suspension. Le RTS a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l'année. La crise géorgienne et les craintes sur les cours du pétrole -l'énergie représente environ 50% de l'indice- ont accéléré cette chute.
Le FTSE 100 de Londres
La place londonienne a été durement secouée à l'annonce de la faillite de Lehman Brothers. Après avoir chuté de près de 4% le lundi 15 septembre, l'indice FTSE 100 a encore perdu 3,43 % le mardi 16 septembre. Depuis le 1er janvier, la baisse dépasse les 20%. Autre motif d'inquiétude : Lehman Brothers était le plus gros client du London Stock Exchange.
Le SSE de Shangaï
La bulle boursière chinoise semble se dégonfler. A son plus haut niveau, en octobre 2007, l'indice composite de la bourse de Shangaï, le SSE, dépassait les 6 000 points. A la mi-septembre 2008, il plafonne en dessous des 2 000 points. Un seuil psychologique qu'il était difficile d'imaginer franchir. En moins d'un an, la bourse de Shanghaï a perdu les deux tiers de sa valeur.