Ils ressuscitent des marques oubliées Un nouveau départ pour Cacolac

Du haut de ses 60 années d'existence, Cacolac s'offre ces derniers mois une cure de jouvence. La boisson préférée de JPP aux Guignols de l'info à été reprise en 2011 par Trixaim Investissements, un fonds d'investissements spécialisé dans la nutrition santé, dirigé par deux Français, Dominique Rault et Didier Giroux.

deux entrepreneurs entendent relancer la boisson lactée au chocolat.
Deux entrepreneurs entendent relancer la boisson lactée au chocolat. © Cacolac

A l'époque, Cacolac se morfondait au fond de quelques rayons, les deux familles fondatrices ne parvenant pas à sortir Cacolac de son activité monoproduit : une boisson lactée au chocolat.

Un partenariat à grand renfort de publicité avait bien été initié avec Danone, sans succès. Et l'apogée des années 80 était un lointain souvenir. Sauf que Dominique Rault et Didier Giroux croyaient au potentiel de la marque. Ne figure-t-elle pas dans le top 50 des marques préférées des Français ? Avec ses 350 000 fans Facebook, l'espoir était permis.

Mais le capital sympathie de Cacolac ne fait pas tout. Difficile d'équilibrer les comptes d'une entreprise qui n'utilise que 40% des capacités de production de sa seule usine, près de Bordeaux. En 2011, Dominique Rault et Didier Giroux ont dû revoir l'ensemble de la logistique et faire appel à Solinest, le distributeur des Mentos, PEZ et autres Ricola, pour améliorer sa présence dans les linéaires. Résultat, +15% de ventes en volume en 2012.

En 2011, Dominique Rault et Didier Giroux ont fait appel à Solinest, le distributeur des Mentos, pour améliorer leur présence dans les linéaires

Un bon point, mais pas suffisant. En 2013, l'entreprise était encore dans le rouge, malgré ses 15 millions de canettes et bouteilles vendues pour un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros. Cette année la marque vise une croissance en volume de 8% à la faveur d'un relooking de ses bouteilles, le développement de nouveaux formats afin de répondre à la hausse du snacking, et surtout le lancement ce mois-ci d'un nouveau parfum, le Cacolac praliné noisette.

Et si Cacolac ne trouve plus de salut en France, l'export n'est pas négligé par le duo. Ses patrons le verraient bien croître de 30%, notamment en Afrique, au Maghreb et en Chine.