Notre précédent article consacré aux principes de la négociation diplomatique mettait en avant deux qualités essentielles pour bien préparer une négociation : empathie et créativité. Comment transformer ces efforts en amont en une volonté de coopérer qui soit perceptible et rassurante pour notre interlocuteur ? Grâce à un langage verbal et non-verbal qui incarne cette volonté.
Le premier pilier de la négociation diplomatique, la volonté de préserver la relation, nous a permis de changer notre façon d’aborder la négociation : sortir d’une logique de pur rapport de force pour mettre au premier plan la coopération à long terme. À présent nous allons aborder notre deuxième point : les méthodes et techniques pour arriver le mieux préparé possible devant notre interlocuteur.
Si votre pitch a fonctionné et convaincu, votre interlocuteur – potentiel investisseur, futur client ou employeur – vous dira un grand "Oui ". Mais ce n’en est pas fini pour autant. On pourrait même dire que cela ne fait que commencer. Il va dès lors falloir s’entendre sur tous les paramètres de la collaboration, le rôle de chacun, les attentes financières et tant d’autres facteurs que seule une bonne négociation permet d’optimiser pour chacune des parties.