Paris et Rome épinglées par la Commission européenne

Bruxelles a exhorté la France et l'Italie à être "plus ambitieuses" en ce qui concerne les efforts déployés pour lutter contre leurs déficits publics. Paris, en particulier, ne prévoit un retour à l'équilibre des comptes publics qu'en 2012, alors que les pays de la zone euro se sont engagés sur 2010. Le ralentissement de la croissance française alimente en outre des doutes sur la capacité du déficit à ne pas dépasser les 2,4 et 2,3 % du PIB en 2007 et 2008. Le porte-parole du gouvernement français, Laurent Wauquiez, a réagi aux critiques de la Commission en réaffirmant que la France s'en tiendrait à ses engagements sur 2012, rappelant que la réduction du déficit était un travail de long terme et que le pays est sur la bonne pente.