Obtenir plus grâce à la diplomatie dans ses relations professionnelles Quand on est mis en difficulté

La diplomatie sert aussi, par un langage approprié, à se sortir des mauvais pas.

Une question sensible

Que ce soit parce qu'elle touche à un dossier confidentiel ou qu'elle est trop personnelle, refuser de répondre à une question est une démarche délicate si l'on veut que le dialogue continue. Si vous disposez d'un argument d'autorité, comme 'c'est un sujet trop personnel' ou 'Je n'ai pas l'habilitation pour révéler ces informations', il peut être utilisé avec naturel. "Le ton de la voix doit alors être très convaincu", précise Bénédicte Lapeyre.

Vous pouvez également remettre votre réponse à plus tard en donnant une raison à ce délai (le besoin de vous renseigner par exemple). Reformuler ou élargir la question pour prendre le temps de réfléchir à la réponse peut s'avérer utile. Cela peut également être le moyen de répondre à la question après l'avoir légèrement remaniée pour qu'elle devienne moins sensible. Enfin, répondre à une question par une autre permet de gagner un peu temps. A utiliser avec parcimonie cependant.

S'excuser

La diplomatie impose parfois cet exercice difficile qu'est l'excuse. A fortiori lorsque vous n'avez pas à proprement parler commis d'erreur. "L'amnésie volontaire est parfois nécessaire pour ravaler son amour-propre après une crise", écrit ainsi l'auteur. Vous pouvez alors reconnaître vos torts en mentionnant d'éventuelles circonstances atténuantes, l'idéal étant toujours de sortir de l'excuse par la proposition d'une action concrète réparatrice. Là encore, la règle d'or est de rétablir au plus vite le dialogue.