Face à la crise, 8 Français sur 10 envisagent de se reconvertir

83 % des Français envisagent une reconversion en cas de licenciement ou de crise, selon un sondage Ipsos pour l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) publié lundi. Une étude qui bouleverse les idées reçues du salarié français immobiliste. La reconversion "concerne plus particulièrement les plus modestes et les moins diplômés", note l'Afpa. L'étude montre également que 55 % des actifs ont déjà changé de métier ou de secteur, 30 % n'ont jamais changé et ne l'envisagent pas et 15 % n'ont jamais changé mais pourraient le faire. Parmi les personnes ayant franchi le cap, 57 % invoquent un choix professionnel volontaire, 25 % l'imputent à un plan social, une perte d'emploi, une restructuration ou une fermeture de site et 12 % évoquent des raisons familiales ou géographiques. Les Français ne comptant pas se reconvertir justifient majoritairement ce choix par la satisfaction professionnelle (89 %), mais aussi par la peur de ne pas retrouver un emploi même après une reconversion (66 %) ou par des moyens financiers insuffisants pour se reconvertir (55 %).