Vivendi : à conserver

La filiale SFR de Vivendi souffre des mêmes maux que ses concurrents : la déferlante Free. La voilà confronté à un redoutable effet ciseau : d'un côté une hausse de ses coûts de fonctionnement et d'investissement pour se doter d'un réseau 4G, de l'autre une baisse de ses recettes. L'opérateur négocierait un virage radical : la fermeture de son réseau de magasins en dur qui basculeront progressivement vers la toile. Le groupe peut néanmoins compter sur les performances de ses filiales marocaine et brésilienne, deux marchés qui connaissent des croissances à deux chiffres du nombre d'abonnés.