Vivastreet se voit imposer un filtrage de ses annonces

Par deux ordonnances de référé, le tribunal de commerce de Paris a imposé à la plateforme d'annonces en ligne Vivastreet la mise en place d'un système de surveillance et de contrôle des annonces de la rubrique santé beauté. Parfums Christian Dior, Kenzo Parfums, Parfums Givenchy et Guerlain y avaient relevé des annonces proposant la vente de leurs parfums hors du réseau de distribution sélective. Dans une première ordonnance, il avait été ordonné leurs suppression, ainsi que la mise en place pendant six mois d'un système de filtrage et la publication d'un avertissement en haut de la page d'accueil. Les sociétés ont ensuite estimé que l'ordonnance avait été mal exécutée, notamment en termes de filtrage, et sont retournées devant le tribunal, qui a refusé d'attendre que Vivatreet mette en place, en janvier 2008, un "logiciel efficace".