Des keyloggers dans les cybercafés indiens

La Fondation indienne Information Security and Technology (FIST) a proposé que la police utilise des logiciels espions pour traquer les communications des terroristes dans les cybercafés. Ces keyloggers, ou enregistreurs de frappe clavier, permettraient selon le président de la fondation d'intercepter les messages échangés, souvent par messagerie instantanée, entre les membres de mouvements terroristes lorsque ces derniers se trouvent dans des cybercafés. Microsoft et Yahoo n'accepteraient pas selon lui de communiquer ces informations à la police. Les keyloggers seraient activés de manière centralisée lorsqu'un individu suspect pénétrerait dans un cybercafé. La police ne s'est pas encore exprimée sur cette proposition qui se heurte déjà à des critiques compte tenu des risques d'atteinte à la vie privée. La définition d'un individu suspect reste de plus particulièrement floue. L'Allemagne réfléchit également à utiliser des logiciels espions installés sur les ordinateurs de suspects pour surveiller leur activité et collecter des preuves.