Entre collaboratif et sécurité, les éditeurs de logiciels réinventent leur SI Haute disponibilité

Au-delà de la sécurité, la performance de l'infrastructure passe également par l'optimisation des flux réseaux internes. Un élément souvent considéré comme presque aussi stratégique que la sécurité par les quatre principaux éditeurs français, tous exploitant leur réseau WAN pour consolider les sources produites par leurs différents sites de développement et ainsi coordonner les travaux de leur R&D.

"Nous disposons d'un centre de développement offshore à Tunis. Nous ne pouvons pas nous permettre que les liens soient coupés entre cette implantation et notre base de gestion des connaissances et notre gestion des sources", commente Bertrand Cabaret, DSI de GL Trade.

Nommé DSI de l'éditeur d'outils financiers en avril 2008, Bertrand Cabaret a pour objectif de suivre les projets de déploiement d'applications ainsi que le support de l'infrastructure (système et réseau) à destination des clients internes.

"Auparavant, les chantiers système et réseau pour l'interne et ceux à destination de nos clients étaient pris en charge par la même direction ce qui rendait les priorités parfois difficiles à gérer. Sans compter un mélange des flux [ndlr internes et externes] sur le même réseau pas toujours bon en termes de sécurité."

La nouvelle DSI s'est donc lancée dans la construction d'un réseau WAN dédiée à ses processus informatiques internes. Et ce avec l'appui des spécialistes infrastructures du groupe travaillant sur les produits et services clients, notamment liés aux flux d'informations boursières. "Pour vous donner une idée, nous avons des équipes de R&D qui travaillent sur les normes Iso dans le monde réseau. Il aurait été dommage de faire appel à des ressources externes sachant que nous disposons des meilleures compétences chez nous", ajoute Bertrand Cabaret.

Pour assurer la qualité des échanges avec son centre de test, Dassault Systèmes a opté pour le satellite

Pour assurer la qualité des échanges entre ses laboratoires de développement et son centre de test, Dassault Systèmes a opté quant lui pour le satellite. "Nous remettons à plat nos choix télécoms pour ces flux de production tous les trois ans", explique Philippe Kervoelen chez Dassault Systèmes. "La solution du satellite nous a paru la plus intéressante en termes de prix et de bande passante, au regard de nos volumes de données et de notre configuration de communication en multipoint, de un vers n".

Pour optimiser la performance de son réseau WAN, Dassault Systèmes a installé des boîtiers d'accélération Riverbed. "C'est une technologie intéressante. Elle se charge d'optimiser le trafic TCP en tant que tel, et activent un système de cache pour éviter les transferts de paquets redondants en ne faisant transiter que les blocs à mettre à jour", insiste Philippe Kervoelen.