Mobilisation sociale chez Steria suite à une mauvaise note au Great Place To Work

Mobilisation sociale chez Steria suite à une mauvaise note au Great Place To Work Le syndicat majoritaire en Ile-de-France, Steria Avenir, appelle le directeur général à la démission. Pointé notamment du doigt : les résultats décevants de l'enquête Great Place To Work classant les entreprises où il fait bon travailler.

Le palmarès Great Place To Work, classant les entreprises où il fait bon travailler, ne fait pas que des heureux. Si certaines SSII, comme Octo Technology, ont été saluées par l'institut réalisant ce classement et l'enquête associée sur les conditions de travail, d'autres n'auraient pas décroché d'aussi bons résultats.

"Steria était en-dessous de la moyenne sur tous les points, et a fini assez bas dans le classement de l'ensemble des participants", explique Joseph Raad, délégué central du syndicat majoritaire en Ile-de-France Steria Avenir, qui précise que 61% des salariés ont répondu à l'enquête. Parmi les points noirs saillants dont ce souvient ce syndicaliste : le fait que les salariés de Steria soient si peu nombreux à rester plus de deux ans dans la SSII.


Ces mauvais résultats poussent aujourd'hui le syndicat à démarrer une mobilisation sociale à partir de demain, Jeudi 29 mars. Elle se concentrera d'abord sur le siège de Meudon, devant la porte principale du "Green Office" de Steria, dès 7h30. Trois syndicats devraient participer à l'initiative. Aux côtés de l'amélioration des conditions de travail, les revendications principales portent sur la Négociation Annuelle Obligatoire, le télétravail ou les heures supplémentaires.

"Le directeur général de Steria Olivier Vallet et la DRH Sylvie Versraeten sont sollicités par les salariés soit à négocier soit à démissionner", indique Joseph Raad. Steria Avenir diffusera aussi chaque jour des documents (décisions des tribunaux ou de la Halde) pour dénoncer les conditions de travail au sein de la SSII.