Ne laissez pas un réseau inadapté vous fermer les portes du Cloud
Alors que l'Etat prévoit d'investir 19 millions d'euros dans des projets de Cloud Computing, impossible de parler des technologies qui ont marqué l'année 2011 sans évoquer le nuage. Pourtant, si 73 à 83% des entreprises françaises envisagent d'évoluer vers le Cloud*, son adoption reste encore mesurée.
Alors
l'année 2012 verra-t-elle se confirmer le succès du Cloud Computing ? Il
est encore difficile de répondre mais une chose est sûre, les entreprises
doivent prendre conscience de la nécessité d'une connectivité réseau plus
intelligente avec des ressources hébergées sur le principe du Cloud.
Plusieurs
éléments imposent de disposer de réseaux plus robustes reliant l'entreprise à
un système de Cloud Computing. En effet, les volumes de données transférés entre
les datacenters des entreprises et ceux basés sur le Cloud sont toujours plus
importants.
Par exemple :
* Les transferts par machine virtuelle entre les datacenters ne
concernent désormais plus de petits volumes anecdotiques. Il s'agit maintenant
d'énormes volumes, avec l'arrivée des instances de serveurs à la mémoire et au
stockage associés nettement plus importants. Ainsi, des vApps peuvent
fonctionner avec un certain nombre de machines virtuelles (VM) qui disposent
chacune d'une mémoire atteignant aujourd'hui jusqu'à 1 To.
* Le stockage virtuel n'est plus exclusivement lié à un seul
datacenter - il est désormais partagé entre les datacenters des entreprises et
ceux des solutions de Cloud dans des configurations de type active/active,
entraînant de plus gros flux de données de synchronisation pour le
stockage.
* Un nombre croissant d'applications critiques pour l'entreprise est
déployé à l'heure où les machines virtuelles passent au Cloud. La sécurité
réseau et les performances doivent donc être de haute qualité pour
l'équilibrage des charges de travail.
* Une plus large adoption des infrastructures basées sur le Cloud
(IaaS) visant à favoriser la mobilité, la collaboration et la disponibilité
pour la gestion de la charge de travail, impose d'autres exigences pour le
réseau lorsque les datacenters sont plus éloignés géographiquement. Cela se
traduit par des topologies de déploiements plus complexes.
Un réseau
plus souple et intelligent fonctionnant avec un système de Cloud Computing
permettra aux entreprises de mieux cerner les promesses du « datacenter sans
murs », en d'autres termes un datacenter totalement virtuel. Ce modèle
industriel reposera sur une architecture de type active/active qui se substitue
aux architectures de sauvegarde passives afin d'offrir plus de possibilités en
termes de mobilité, travail collaboratif et disponibilité.
Il se traduira aussi
par l'exploitation d'infrastructures et services privées ou de Cloud non
rattachés à une implantation physique. Plus spécifiquement, cette nouvelle
architecture technique inclura une infrastructure serveur, de stockage et de
réseau intelligent.
Le modèle
de « datacenter sans murs » présente de nombreux avantages, à commencer par une
capacité évolutive, une sécurité intégrée et la souplesse d'un accès à des
ressources à la demande avec facturation selon l'usage. Dans l'ensemble, cette
approche permet de gérer des volumes de tâches en dents de scie, avec des coûts
d'exploitation incrémentiels au lieu d'avoir à réaliser des investissements
exorbitants pour des capacités sous-utilisées.
La mise en place d'un réseau
dynamique et intelligent entre les ressources des entreprises et celles du
Cloud permet par ailleurs de déployer des applications dans n'importe quel
lieu. Avec pour résultat une réduction des coûts pour les entreprises qui
seront en mesure d'exploiter leurs ressources avec plus d'efficacité, en
obtenant des performances maximales.
Autre atout : un réseau omniprésent et
souple offrira plus de possibilités aux structures informatiques pour
développer et déployer des applications, sans être pieds et poings liés avec un
datacenter physiques ou un fournisseur en particulier.
Dans l'ensemble, le modèle du
« datacenter sans murs » sera synonyme, pour les services informatiques de
centre de données virtuel entièrement automatisé, non rattaché à un lieu. Il
permettra de réduire au minimum les dépenses de capitaux tout en garantissant une
souplesse optimale.