Gestion du stockage : une vision sur le long terme s’impose

La croissance exponentielle du volume de données à gérer et la recherche du moyen le plus économique pour les analyser et les stocker sont devenus un facteur de compétitivité pour les entreprises. Pour gagner en performance, les dirigeants n’hésitent pas à investir davantage sur les technologies de capacité de stockage.

La tendance est désormais à la modernisation continue des environnements IT, au rythme de l’augmentation des besoins.

La numérisation des données, tout comme l’évolution des réglementations et des comportements font exploser le volume de données générées. Les entreprises ont pris conscience qu’il leur faudrait adapter leurs méthodes d’utilisation, de stockage et de manipulation des données pour profiter de la manne potentielle de ces informations et mieux cibler leurs stratégies de développement. Il en va désormais de leur compétitivité. Quantité de fonctions de stockage doivent pourtant être réunies pour extraire des informations exploitables dans le cadre du Big Data. Pour bénéficier d’outils de stockage plus automatisés et de capacités accrues malgré des budgets toujours restreints, les DSI doivent repenser entièrement leur approche du stockage de données.
Nombreux sont ceux qui ont investi dans du nouveau matériel pour remplacer toute leur infrastructure, les solutions de stockage de nouvelle génération n’étant pas compatibles avec l’existant. L’inconvénient de cette stratégie implique de renouveler l’opération tous les trois ans en moyenne, alors que les budgets continuent de se resserrer.

Quelle est la solution pour moderniser régulièrement son environnement IT sans grever son budget ?

Pour rentabiliser chaque centime investi dans une solution de stockage, les DSI ont intérêt à opter pour des technologies qui répondront durablement à leurs attentes. Ils tendent désormais à privilégier les solutions de stockage économiques, à même d’évoluer au gré de la croissance de l’entreprise. Car qui dit développement de l’activité dit augmentation du volume de données à gérer et des exigences de performance de l’entreprise.
Les solutions les plus populaires aujourd’hui sont celles qui favorisent la flexibilité d’évolution, rendue possible par une architecture matérielle modulaire et des conditions de licences particulièrement souples. Parmi celles-ci figurent les offres dites « à la demande », qui permettent d’exploiter la capacité de stockage supplémentaire selon les besoins. De nouveaux modèles de licences logicielles ont également vu le jour, avec des mises à niveau de microprogramme sans frais supplémentaires, pour bénéficier systématiquement des dernières fonctionnalités développées. Les entreprises peuvent ainsi moderniser continuellement leur environnement à moindres frais, sans devoir investir régulièrement des sommes considérables dans le remplacement de leur infrastructure. Autrement dit, fini les coûts de licence cachés.
Grâce à ces approches, les DSI disposent d’une infrastructure évolutive sur le long terme tout en étalant davantage leurs investissements.
Nettement plus économiques que les mises à niveau radicales, à réitérer tous les trois ans, ces options sont également mieux alignées sur l’évolution des besoins de stockage de données des datacenters modernes.
Dans l’actuel contexte économique, convaincre un DSI d’investir dans une toute nouvelle infrastructure de stockage relève du défi. Mais ces restructurations sont parfois inévitables pour les entreprises dont l’architecture est devenue obsolète. Le meilleur choix reste alors d’opter pour une infrastructure flexible, qu’ils n’auront pas à remplacer à nouveau dans cinq ans.
Les DSI doivent démontrer aux décideurs que, quelles que soient les contraintes financières, il est préférable d’échelonner le coût total de possession d’un environnement de stockage sur une dizaine d’années plutôt que de procéder régulièrement à des mises à niveau partielles. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront satisfaire les besoins de stockage de leur entreprise sur le long terme, de manière rationalisée. Cette approche proactive leur permettra également de collaborer plus étroitement avec les cadres dirigeants à l’optimisation des investissements informatiques à venir.