Il y a cinq ans : Peregrine sortait du Chapitre 11

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

Il s'agissait de la première société cotée en bourse à sortir du cadre posé par le Chapitre 11 de la loi américaine relatif à la protection contre les faillites. Peregrine Systems avait mis en oeuvre un plan des plus rigoureux pour parvenir à ce résultat. S'étendant sur une période d'un an et demi, il couplait un refonte de la politique produit à des mesures de restructuration draconiennes.

"Face à l'évolution du marché en 2001, nous avions décidé de nous défaire de notre offre BtoB destinée à la gestion de la relation fournisseur et de resserrer nos technologies de gestion d'assets (objets informatiques et télécom, flotte de véhicules et immeubles) au sein d'une gamme de produits unique", rappelait Bruno Buffenoir, alors directeur Marketing et Alliances de Peregrine Systems Europe du Sud. L'objectif de ces mesures ? Elles visaient à recentrer le positionnement de Peregrine autour deux métiers : la gestion des ressources de l'entreprise, ainsi que la supervision des services associés à celles-ci.

En avril 2002, alors que le plan est en cours de mise en oeuvre, l'éditeur changeait de cabinet d'audit au profit d'Andersen. Problème : les comptes consolidés publiés dans la foulée se révélaient faussés. Perigrine rejetait la responsabilité sur Andersen tandis que, quelques mois après l'affaire Enron, les créanciers perdaient confiance. Conséquence : durant l'été 2002, Peregrine abandonnait Andersen (pour PricewaterhouseCoopers), puis décidait de se mettre sous la protection du Chapitre 11 en septembre 2002.

Près d'un an de travail aura été nécessaire pour aboutir à un plan de réduction de dette et sa validation par les différents acteurs en présence. A savoir : les créanciers de Peregrine en association avec les autorités américaines. Comptant 3500 personnes en 2001, le personnel de l'éditeur représentait plus que 700 personnes. Un redimensionnement radical qui s'expliquait notamment par les différentes opérations de cession d'activités opérées (pôle BtoB et Remedy) ainsi qu'une réorganisation du pôle R&D faisant suite à la simplification des gammes.

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