La gestion de contenu donne des ailes à l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry Objectif : dépoussiérer le système de partage de fichiers

Avec plus de 7 millions de voyageurs transitant annuellement sur ses lignes et assurant la gestion aussi bien du trafic passagers que fret, l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry constitue l'un des centres névralgiques du transport aérien en région Rhônes-Alpes.

Pour assurer le développement de ses activités aéronautiques et continuer à apporter à ses clients finaux la meilleure qualité de service possible, l'aéroport s'est notamment donné pour objectif d'optimiser le fonctionnement de son organisation courant 2007. Un objectif qui l'aura amené à donner un coup de jeune à son système de gestion documentaire, jusqu'à présent essentiellement basé sur les systèmes de messagerie dont la souplesse d'utilisation et l'efficacité ont fini par montrer leurs limites.

"Nous avons donné le coup d'envoi au projet @érogeide début 2005 pour répondre à des besoins de meilleure efficacité de partage d'informations et de documents en provenance de plusieurs directions métiers comme celles de l'escale, de la qualité ou encore de la direction financière", se souvient Zohra El Abed, chef de projet sur les domaines collaboratifs à l'Aéroport de Lyon-Saint Exupéry.

Afin de mettre toutes les chances de son côté et limiter les résistances au changement, l'Aéroport veille alors à lancer un projet pilote sur un périmètre volontairement restreint à une direction : celle de l'escale. Une décision stratégique, dans la mesure où son activité vise à planifier l'ensemble de ses ressources aéroportuaires pour fournir à ses 120 utilisateurs - et in fine aux voyageurs - de précieuses informations relatives notamment à l'embarquement et aux carrousels à bagages.

Fort des résultats d'une étude d'opportunité lancée avec le cabinet PHM Consulting révélant que 80% des informations stratégiques de ces utilisateurs restaient stockées dans leurs boîtes de messagerie ou postes de travail, l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry s'engage alors à suivre dès la fin 2006 un plan de vol très précis.