Ciat réussit sa migration ERP grâce à des tests de montée en charge

Pour améliorer la migration vers une nouvelle version de son ERP JD Edwards, Ciat s'est appuyé sur la solution de tests de charge de Neotys. Les temps de réaction de l'ERP ont été divisés en deux.

Doté d'un ERP JD Edwards installé en 2000, l'industriel Ciat, spécialisé dans le traitement d'air et la climatisation, a dû renouveler son système d'information vieillissant, et "en retard" selon Raphaël Zito, responsable ERP de Ciat.    

Un critère a pesé lourd dans le choix du nouvel ERP de Ciat : la rapidité de la migration. Pour qu'elle soit la plus courte possible, a fortiori moins de deux ans, Ciat a alors misé sur une migration isofonctionnelle, pour s'assurer d'un périmètre SI inchangé.

Conscient de la nécessité de remplacer la version vieillissante de son ERP, Ciat n'en demeure pas moins satisfait à l'idée de conserver JD Edwards. Et ce, pour deux avantages majeurs selon le responsable ERP : "profiter de l'expertise acquise sur ce système, et ne pas trop déstabiliser les 1 200 utilsateurs". Ainsi, les offres concurrentes "trop risquées, et même souvent deux fois plus longues à implémenter", ne peuvent plus rivaliser.    

Un spécialiste pour réduire le temps de réaction


En janvier 2008, le choix est alors arrêté de se tourner vers la nouvelle offre de
JD Edwards. Passé sous la houlette d'Oracle, la version choisie n'est désormais accessible que par Internet et écrite en Java/J2EE. Il n'en reste pas moins qu'elle reste toujours hébergée chez CIAT, notamment pour des raisons de facilité d'usage.  

Mais les premiers tests réalisés en interne font apparaître des performances laissant à désirer. Le temps de réaction, notamment, est trop long pour la création d'une commande, une opération complexe pour l'industriel car elle intègre une myriade de caractéristiques techniques. "La configuration de la commande, qui repose sur les temps de réponses de l'application, durait trois fois plus de temps avec le nouvel ERP. L'opération pouvait durer jusqu'à dix minutes. C'était beaucoup trop", raconte Raphaël Zito.

neotys
La solution NeoLoad de NeoTys permet de tester des montées en charge et des temps de réaction d'une application Web © Neotys  (capture d'une partie d'écran)

Grâce à la veille réalisée par l'équipe informatique, émerge alors l'idée de faire appel à un spécialiste, chargé de tester l'application Internet afin d'en optimiser le fonctionnement avant de la déployer totalement. Si un des ténors de l'informatique propose une solution, c'est Neotys, société française basée près de Marseille et de dimension plus modeste, qui aura su séduire le responsable ERP grâce à sa "proximité" plus avantageuse mais aussi à son coût. "Il nous a suffi de télécharger leur solution, Neoload, louée pour une courte durée, ce qui nous dispensait de l'achat d'une licence pour commencer les tests".

Load balancing, diagnostique et levier d'optimisation

Plusieurs sessions de dizaines d'heures intensives de test auront été cependant nécessaires pour pousser à bout l'ERP, par le biais de différents scénarios et paramétrages, en particulier de répartition de charge, sous le regard critique de la dizaine de spécialistes ERP dont un expert JD Edwards, mais aussi Unix et Websphere notamment.

Un travail de longue haleine qui n'aura pas été inutile, leurs diagnostiques ayant permis de faire émerger plusieurs leviers précis d'optimisation. Dont celui du temps de réaction, qui aura été divisé par deux.  

"A notre demande, l'éditeur a intégré des indicateurs de rapidité dans sa solution, et il n'est pas impossible que cela serve à de prochains utilisateurs", détaille raconte Raphaël Zito, satisfait de la "flexibilité de la solution autant que de la réactivité de l'éditeur, choisi pour sa proximité". Autre bénéfice tout aussi important des tests de montée en charge : désamorcer certains problèmes d'une migration plus massive.  

Tous ces préparatifs auront permis, en avril 2009, de migrer en 5 jours, certes "bien remplis", mais s'achevant sur un satisfecit général des utilisateurs. En tout, 18 mois auront donc été nécessaires pour déployer l'ERP.  

Pour le responsable ERP de Ciat, l'outil de Neotys a tenu ses promesses et atteint ses deux objectifs, puisque la migration s'est bien passée et que le temps de réaction a été amélioré, même s'il reconnaît aujourd'hui que certaines performances de l'ERP peuvent encore être améliorées. 

 
Le projet en bref
Entreprise Ciat
Source : Ciat
ERP retenu JD Edwards (full web/Java/J2EE)
Temps d'implémentation 18 mois
Nombre d'utilisateurs 1 200
Equipe dédiée 45 (équipe informatique)
Problème rencontré Temps de réponse de l'ERP trop long