Lenovo, EMC et la DSI de Barclays taillent dans leurs effectifs

La crise continue de faire des ravages parmi les salariés d'entreprises du secteur informatique, malgré parfois toutefois des résultats dans certains cas en croissance. C'est ainsi le cas du géant du stockage et du contenu EMC.

Tout en se déclarant satisfait de ses résultats du quatrième trimestre (4 milliards de dollars, en hausse de 4% par rapport à 2007), EMC a présenté un plan de restructuration. Ce dernier prévoit de diminuer ses dépenses, notamment en matière de déplacement et d'externalisation. Cette réorganisation se traduit également par l'annonce de 2400 suppressions de postes, soit une réduction de 7% de ses effectifs. Grâce à ces grandes manœuvres, EMC compte économiser 350 millions de dollars en 2009 et 500 millions en 2010.

Le constructeur chinois Lenovo, qui en décembre 2008 a remercié 200 salariés de son siège de Beijing, va cette fois procéder à une plus large suppression d'emplois. Le groupe va en effet réduire de 11% ses effectifs, ce qui représente 2500 emplois. Motif invoqué : la crise économique. Entre juillet et septembre, le chinois a vu son bénéfice net s'effondrer de 78% à 23,44 millions de dollars. Lenovo s'attend en outre au dernier trimestre à une perte. Arguant donc d'un ralentissement des ventes de PC, le constructeur compte économiser 300 millions de dollars sur l'année fiscale 2009-2010, par le biais notamment de cette conséquente réduction d'effectifs.

L'informatique du secteur banquier ne se porte pas mieux. En première ligne dans la crise des subprimes, les banques coupent dans leurs ressources informatiques. C'est notamment le cas de Barclays. Après avoir supprimé 1800 postes au Royaume-Uni par le biais d'un plan d'externalisation offshore, l'établissement financier licencie 400 salariés de plus. Selon The Register, ces licenciements concerneraient 150 salariés internes et 250 contractuels du service Global Infrastructure and Service Delivery.

L'associatif souffre lui aussi. Ainsi l'organisation à l'origine du PC à 100 dollars, l'OLPC doit se séparer de 50% de ses salariés. Les 32 employés restants devront en outre accepter des réductions de salaires. Une restructuration des opérations au sein de l'OLPC est également prévue.