SEO : comment faire partie des 9% de pages web qui reçoivent du trafic organique de Google

Avec 1,8 millions de nouvelles pages par jour, les contenus web explosent. Face à la féroce concurrence qui sévit sur la toile, les éditeurs fournissent des efforts importants pour mettre fin à leur quête du Graal : le classement de leurs pages dans la première page des résultats de recherche. Des efforts plutôt vains au vu des conclusions des diverses études en la matière.

Pour les éditeurs, l’objectif est donc de réussir non seulement à se démarquer mais surtout à faire preuve d’excellence dans la cadre de la gestion de leur SEO.

Respecter les règles essentielles du SEO : un critère décisif

D’après une étude publiée sur le site ahrefs.com, 90,63% des pages web ne reçoivent pas de trafic organique de Google et 5,29% d’entre eux génèrent 10 visites par mois ou moins. Des résultats qui en disent long sur l’ampleur des difficultés rencontrées par les sites éditeurs pour optimiser leur SEO. En effet, l’indexation des pages par Google est conditionné au respect de certains fondamentaux : la présence de backlinks (ou lien entrant), un contenu potentiellement générateur de trafic sur le long terme, l’adéquation entre le contenu et l’intention de recherche des internautes ou encore l’optimisation du SEO technique (balises, vitesse de chargement, adaptation du site au mobile, qualité de l’expérience utilisateur et du contenu, unicité du contenu, utilisation de mots-clés y compris au sein des URL). Si ces best practices sont connues et utilisées depuis longtemps par une majorité d’éditeurs qui peinent malgré tout à générer du trafic organique, il n’en reste pas moins que suivre ces règles est primordial : aujourd’hui, 66 % des pages web ne contiennent pas de backlinks; or, une page sans backlinks n’a quasiment aucune chance de se retrouver en première page des résultats de recherche.

Sortir du lot des innombrables contenus

Au même titre, le contenu est un critère de positionnement dont l’importance est grandissante. Cependant, produire simplement du contenu n’est plus suffisant. Tout l’enjeu pour les éditeurs est désormais de se démarquer de la multitude d’acteurs qui édite des pages web. La première étape critique est de réussir à produire du contenu de haute qualité et de manière régulière. Quel que soit le format du contenu produit (articles, billets de blog, vidéos, etc.), celui-ci doit offrir une valeur ajoutée au lecteur (ex : guides, comparatifs, tutoriels, etc.) mais surtout être pertinent en reposant sur les bons mots-clés, notamment ceux recherchés par la cible. Il s’agit d’ailleurs d’un point particulièrement différenciant puisque 92% des mots-clés ne génèrent que dix recherches mensuelles ou moins. Une bonne stratégie SEO repose donc in fine sur la connaissance : celle de son site et de ses forces, à identifier par le biais d’un audit, mais aussi celle de ses clients ou prospects (problématiques, habitudes).

Construire une forteresse de contenus pour booster son SEO

Toutefois, les éditeurs doivent aller au-delà de la stratégie de contenu pour mettre en place une véritable stratégie éditoriale qu’il est utile de bâtir en plusieurs étapes : définition de la stratégie globale et du plan de contenu suivi de la promotion des contenus. Ces étapes doivent non seulement permettre de créer une charte éditoriale, de planifier les contenus à produire et de définir le workflow de production mais aussi de sélectionner les ressources (rédacteur freelance ou agence de contenu), capables de produire des contenus de qualité en grande quantité, d’analyser les performances et de réaliser des optimisations. A l’heure de la démocratisation de la production de contenus, il reste toujours tentant de désigner une ressource en interne dédiée à l’optimisation du SEO d’un site pour améliorer son positionnement dans les résultats de recherches de Google. Néanmoins, la compétitivité est un enjeu qui requiert l’excellence pour bâtir et mettre en œuvre une stratégie SEO performante. Et bien souvent, l’excellence requiert l’expertise...